Le Dr. David Harari est une figure majeure de l'industrie de défense israélienne
Le Dr. David Harari - Photo : DR
Connu pour être le "père des drones israéliens", il a reçu le prestigieux Prix d'Israël en 2011. David Harari est également un pilier de la relation franco-israélienne, qu'il encourage très concrètement au travers de différentes missions et organisme.
Le 25 juin 2012 il a été nommé, aux côtés du Dr Jules Hoffmann, coprésident du Haut Conseil Franco-Israélien pour la Science et la Technologie (HCST).
David Harari, quelles sont les attributions concrètes d'un co-président du HCST ?
Le HCST a été établi en 2004 entre la France et Israël, pour promouvoir le développement de la recherche de base entre les chercheurs français et israéliens.
Les deux co-présidents, nommés par chaque ministère de la Science pour un mandat de 3 ans, doivent diriger les travaux du Haut Conseil. Ce Haut Conseil choisit chaque année deux thèmes de recherche qui seront l'objet d'un appel d'offres auprès des centres de recherche et des universités des deux pays. A la suite de ces appels d'offres, seront choisis 3 à 4 projets qui recevront en moyenne 30.000 à 40.000 euros pour chaque équipe de chercheurs pendant deux ans.
Le rôle des co-présidents est d'essayer d'identifier les sujets pertinents pour la coopération scientifique entre les deux pays qui pourraient engendrer par la suite une activité conjointe de développement de sociétés d'innovation, c'est à dire, un développement économique entre les deux pays.
Il est important de préciser que cette coopération bilatérale permet d'unir les efforts de recherche entre les deux pays sur des sujets nécessitant un apport financier important pour la recherche. Cela contribuera au développement technologique d'Israël et de la France face aux autres pays tels que les Etats-Unis, le Japon et les pays du continent asiatique et européen.
Quel est le domaine le plus pertinent selon vous à encourager actuellement dans le cadre de la coopération scientifique entre la France et Israël ?
Il est difficile de désigner un domaine particulier que nous devrions encourager dans le cadre de la coopération scientifique entre la France et Israël.
Je préfère designer les différents domaines pour lesquels la recherche nécessite des financements importants et où la compétition internationale nous encourage à unifier nos efforts pour que nos industries israélienne et française ne soient pas en retard par rapport à celles des autres grands pays.
Comme exemple, je pourrais désigner le domaine de la nanotechnologie d'une manière générale, le domaine de l'immunologie et de l'auto-immunité en biologie dans lequel les deux pays excellent, ainsi que les domaines de l'énergie, de l'environnement et de l'eau qui prennent énormément d'importance et pour lesquelles une coopération industrielle de nos deux industries peut être très bénéfique.
Quel est votre lieu de villégiature, votre restaurant, votre sortie préférés en Israël ?
Maintenant que nos petits-enfants sont plus grands, mon lieu de villégiature préféré en Israël est certainement Eilat où nous pouvons faire ensemble de la plongée sous-marine. Mon restaurant préféré est le restaurant Nana à Névé Tsédek.
Ma sortie préférée en Israël est la visite de Jérusalem.
Lili GELLER (lepetitjournal.com/telaviv) samedi 7 juillet 2012