Lepetitjournal.com a rencontré Amandine Fêtard, fondatrice de Bodhi Tree, à Singapour depuis 13 ans et aujourd’hui coach sportif et spécialiste de l’accompagnement au jeûne pour en savoir plus sur ses activités et ses motivations.
Présentez-nous votre business en quelques lignes
J’organise des séjours de jeûne à Bali sur une période de 7 jours, le but étant de faire une détox complète. Entourés par la nature verdoyante et chaleureuse de Bali, les jeûneurs n’ont plus qu’à se laisser guider et chouchouter. Le jeûne permet de faire un reset, repartir à zéro avec un retour d’énergie et de vitalité, une flore intestinale toute neuve, un système digestif totalement reposé, une perte de poids conséquente et une régénération cellulaire. Les journées sont basées sur le laisser-aller, la prise de conscience, la connaissance de soi, et le repos.
J’avais le goût du travail et de l’effort
Est-ce que vous avez toujours rêvé d’être entrepreneur ?
Non je rêvais de participer aux Jeux Olympiques. J’ai toujours été très ambitieuse et n’avais peur de rien, j’avais le goût du travail et de l’effort, ne jamais renoncer, ne jamais abandonner. En soit, les qualités requises pour devenir entrepreneur.
Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer ?
Le marché était très favorable à ce moment-là, il y a une dizaine d’années, le coaching sportif se développait à Singapour, et, étant ancienne athlète de haut niveau, j’ai saisi l’opportunité de baser mes coachings sur le sport-santé en y ajoutant la nutrition (ils sont indissociables pour moi) : j’ajoutais vraiment de la valeur grâce à mon expérience et à mes connaissances.
J’aime être utile et aider
Qu’est-ce qui vous motive au quotidien ?
J’aime apprendre de nouvelles choses et savoir expliquer à ma clientèle pourquoi il est important, voir nécessaire, d’utiliser le sport et l’alimentation comme un atout et non comme une contrainte. J’aime être utile et aider. Travailler pour moi est un plaisir et une passion !
Pourquoi avoir choisi Singapour pour entreprendre (ou pour exporter votre concept) ?
J’ai suivi mon ex-mari en 2011, je me suis retrouvée sans travail avec deux bébés, il m’a fallu deux ans pour m’acclimater, observer le marché et lancer ma boîte.
Quels sont les défis et les avantages d’entreprendre à Singapour ?
Il m’a été très facile d’ouvrir la société, étant étrangère j’ai trouvé cela très simple à l’époque, il me semble que c’est plus compliqué désormais. Un cabinet de conseil gérait tout pour moi (comptabilité et administratif), ce qui me permettait de développer le reste (réseau/ clientèle/recrutement/formation). Le recrutement aura été le défi le plus important à cause de la difficulté d’obtenir les visas de travail.
Je pense que je prendrai davantage mon temps
Avec le recul, que referiez-vous différemment ?
Tout est allé très vite, trop vite ! J’étais plus jeune à l’époque. Je pense que je prendrai davantage mon temps : avoir la tête dans le guidon nous induit en erreur dans nos choix.
Avez-vous bénéficié d’aides pour vous lancer ?
Comme je l’ai dit plus haut : oui un cabinet de conseil m’a aidé, et j’ai eu le soutien de mes amis et mes clients.
Si vous deviez donner deux conseils à un futur entrepreneur ?
Ne jamais baisser les bras et travailler plus que de raison.
Et deux bonnes adresses ?
Pour minimiser les coûts, une boite postale de domiciliation à Paya Lebar et une comptable locale avec des tarifs très raisonnables
Comment conciliez-vous vie d’entrepreneur et de parent ?
Mes enfants étant plus âgés maintenant, j’ai moins de contraintes et ils savent que mon travail est très important. Ils me soutiennent énormément et ils sont fiers d’avoir une maman qui prend soin des autres.
Aider et accompagner le plus de jeûneurs possibles
Vos projets futurs ?
Aider et accompagner le plus de jeûneurs possibles partout dans le monde dans leur quête de détoxification et de découverte de soi.
Petit portrait indiscret
Plutôt du matin ou du soir ? Les deux ! Mes journées font 16h puisque je suis triathlète en plus d’être entrepreneur et chaque heure de la journée compte.
Plutôt café-croissant ou matcha-acai ? Ni l’un, ni l’autre ! Je pratique le jeune intermittent, mes idées sont plus claires dès le matin et je suis également plus performante en évitant un pic glycémique inutile.
Plutôt sport extrême ou méditation ? Les deux ! L’un ne va pas sans l’autre, mon sport est très physique et j’ai besoin de pratiquer la cohérence cardiaque afin de me calmer.
Plutôt robe-sandales ou tailleur-talons ? Ni l’un, ni l’autre, puisque c’est maillot de bain, short et baskets.
Plutôt week-end cocooning ou fiesta ? Je laisse place aux deux ! Qui me permettent d’avoir un équilibre entre le repos et l’amusement.
Plutôt cigale ou fourmi ? Les deux ! Avec un penchant pour la fourmi (mon côté Auvergnate).
LE MOT DE LA FIN : Reborn with fasting
Contacts : Amandine +6590661484