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Catya Martin, candidate LR aux élections législatives dans la 11ème circonscription

Catya MartinCatya Martin
Écrit par Jean-Michel Bardin
Publié le 25 mai 2022, mis à jour le 3 juin 2022

Catya Martin, qui réside à Hong Kong depuis près de 15 ans a été investie par les Républicains, soutenue par l’UDI et les centristes, pour être candidate aux prochaines élections législatives (5 et 19 juin 2022) dans la 11ème circonscriptions des Français de l’étranger, qui couvre l’Asie, l’Océanie et l’Europe orientale. De passage à Singapour, où elle a tenu une réunion à l’ambassade le 12 mai, Lepetitjournal.com l’a interviewée sur son parcours et son programme.

 

Catya, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis née dans la région parisienne. J’ai commencé ma carrière comme conseillère presse et relations extérieures auprès de Serge Dassault puis, je l’ai rejoint à la mairie de Corbeil-Essonnes où il venait d’être élu maire comme responsable de la communication puis directeur de Cabinet. J’ai beaucoup appris à ses côtés, un grand Monsieur.

En 2002, j’ai suivi mon mari qui avait été nommé à New-York. J’ai alors mis à profit ma formation pour devenir journaliste pour le journal « France-Amérique », édition alors du Figaro.

En 2005, de retour en France, j’ai repris du service à la mairie de Corbeil-Essonnes, aux côtés de Serge Dassault, comme directeur de Cabinet.

La carrière de mon mari l’a ensuite amené à Tokyo en 2007, puis à Hong Kong en 2008. A chaque fois, j’ai utilisé mon expérience de journaliste pour entreprendre de nouvelles activités. Au Japon, je suis devenu reporter pour la chaine de télévision japonaise NHK, avec une émission hebdomadaire, « cool Japan ». A Hong Kong, j’ai lancé le premier magazine mensuel papier destiné à la communauté française, « Trait d’union ». La couverture a été ensuite (dès 2010) étendue à Macao et à la Chine continentale, et le Covid nous a amenés à développer une version on line. J’ai aussi lancé une radio, également destinée à la communauté française, la French Radio, avec un bulletin d’information locale quotidien.

J’ai deux enfants : un fils de 23 ans et une fille de 13 ans.

 

Qu’est-ce qui vous amène à vous présenter aux élections législatives ?

En fait, j’ai baigné dans la politique dès mon enfance. Mon père, harki, était un gaulliste engagé. J’ai participé à la campagne de Jacques Chirac, pour l’élection présidentielle de 1995, en tant que jeune RPR. J’ai été suppléante de Thierry Mariani élu en 2012 pour la circonscription que je brigue aujourd’hui. En 2014, j’ai été élue comme conseiller consulaire pour la circonscription Hong Kong-Macao, puis élue à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) pour l’Asie/Océanie. J’ai été réélue en 2021. Ma candidature actuelle aux élections législatives est ainsi la suite logique de ce parcours.

Ce qui m’intéresse dans la politique, c’est de pouvoir servir mes compatriotes résidant à l’étranger, apporter des réponses concrètes à leurs problèmes, nombreux, qu’ils rencontrent sur le terrain, et qui ne sont pas suffisamment perçus ou pris en compte par la métropole, celle-ci considérant trop souvent que les expatriés le sont pour des raisons uniquement fiscales.

C’est ce même sens du service aux autres qui m’a amenée à intégrer le Rotary International et à prendre la présidence du Rotary Club de Discovery Bay.

 

Quel est votre programme ?

Mes trois priorités sont de mettre fin à l’injustice fiscale (CGS-CRDS) qui frappe les Français résidant hors de l’Union Européenne et qui persiste malgré sa reconnaissance unanime, mais aussi de supprimer la surtaxe qui frappe les résidences que les Français expatriés conservent en France en vue de leur retour et qui sont considérées comme des résidences secondaires par l’administration fiscale, ou encore de soutenir davantage les entrepreneurs français à l’étranger qui, bien qu’étant des moteurs économiques à l’exportation de biens français, ne bénéficient pas des mêmes avantages (garanties d’emprunts par exemple) que les entreprises métropolitaines.

Mais je reste aussi très attentive aux sujets concernant la scolarité des jeunes Français à l’étranger, et donc le renforcement de l’AEFE, l’emploi des jeunes à l’international, la sécurité de nos concitoyens (notre circonscription est particulièrement concernée avec la guerre en Ukraine, la pandémie, les catastrophes naturelles et des troubles dans plusieurs pays), le rayonnement de la culture française, la solidarité au sein de la communauté, et le soutien au réseau consulaire.

Ma candidature porte ouvertement les couleurs de la droite républicaine et du centre.

Vous pouvez trouver ici plus de détails sur mon programme.

 

Comment comptez-vous vous y prendre concrètement pour mener à bien ce programme ?

Tout d’abord, je souhaite être plus proche du terrain que ce qui a été le cas ces dernières années, en parcourant régulièrement tous les pays de cette vaste circonscription, de façon à rencontrer les personnes, non seulement en groupe, mais aussi individuellement, les entreprises, les associations, les chambres de commerce, les administrations locales, être à l’écoute de leurs problèmes, et discuter avec elles des solutions possibles. Je profiterai des sessions parlementaires à Paris pour alerter et pousser les administrations centrales et mes collègues parlementaires à trouver et mettre en place des solutions concrètes. J’utiliserai bien sûr des relais sur le terrain pour démultiplier ces échanges, me servir de leurs expériences.

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