

Une ville entière avec ses rues animées, ses bâtiments, ses boutiques à l'échelle des enfants sera la nouvelle animation en 2015 sur l'île de Sentosa. Bienvenue dans le monde merveilleux de Kidzania !
Qui n'a pas rêvé enfant de devenir hôtesse de l'air ou pompier ? A l'horizon 2015, les enfants résidants ou de passage à Singapour pourront le temps d'une visite exercer le métier de leur choix grâce à la nouvelle animation qui ouvrira ses portes sur Sentosa : Kidzania.
Déjà présent à Kuala Lumpur en Malaisie, ce parc de 90 millions $ SGD permettra aux enfants âgés de 4 à 14 ans de vivre des expériences de la vie réelle. Ils pourront choisir d'exercer plus de 70 métiers tels que médecins, professeurs, pilotes, artistes ou mécaniciens. Pour cela, la ville lilliputienne de Kidzania abritera entre autres, des bureaux, des écoles, une caserne de pompiers, un circuit de courses automobile, une station de radio, un hôpital, une banque, un théâtre, un podium pour défilé de mode?
Kidzania, la cité des enfants
Le concept Kidzania (contraction de kid's mania) est apparu en 1999 à Mexico. Depuis, il en existe plusieurs à travers le monde : Tokyo, Mexico, Jakarta, Dubaï, Lisbonne, Kuala Lumpur?
Le principe ne change pas : exit les manèges, place à une ville entière fabriquée à l'échelle des enfants où peuvent circuler en véhicules miniaturisés les visiteurs du parc. Cette ville possède tout le nécessaire : hôpital, commissariat, commerces?
A chaque coin de rue, les enfants peuvent exercer un métier différent ; passant de pilote de ligne à chirurgien avant de cuisiner des hamburgers dans un fast-food aux couleurs locales. Il n'y a pas de favoritisme, de gradation entre les divers rôles que l'on peut jouer afin de ne pas hiérarchiser les activités. Une mobilité professionnelle qui impressionnerait plus d'un adulte !
Pour apprendre à consommer
Tout travail mérite salaire et Kidzania ne fait pas exception à cette règle. En retour de leurs efforts, les enfants gagneront des Kidzos, la monnaie du parc. Ils pourront ainsi s'acheter des souvenirs, manger et même placer leurs gains à la banque.
Fondé sur le sponsoring de grandes marques, les détracteurs du projet parleront d'un endoctrinement dès le plus jeune âge : aimer les produits des sponsors en faisant de futurs adeptes ! Pourtant, le but du parc ne promeut aucunement le travail des enfants mais plutôt une manière de faire tomber des a priori sur des métiers. Une sorte de support pédagogique, à l'image du stage de 3e en entreprise que les élèves français doivent suivre dans le cadre de leur cursus scolaire. A la différence que le choix sera ici plus large. D'où la signature de la marque : Get ready for a better world !
Comme tout parc d'attractions, il y aura donc du bon et du mauvais dans cette initiative. Chacun se fera ainsi son idée?
Carole Chomat (www.lepetitjournal.com-Singapour) jeudi 31 janvier 2013

















