Pas touche à Neymar ! Désormais une fausse accusation de viol sera du ressort pénal. Le député brésilien, Carlos Roberto, a déposé un projet de loi afin de protéger davantage les hommes des dénonciations calomnieuses pour viol.
L'affaire "presque" classée du supposé viol de Neymar sur une jeune femme
Le 1 juin 2019, Najila Trindade, une jeune mannequin de 26 ans, accuse le joueur de football du Paris Saint Germain, Neymar, de viol. L'affaire ébranle le Brésil, la réputation du joueur en prend un coup, les sponsors annulent certains contrats. L’opinion générale est divisée. Or, les vidéos qui sont divulguées sur les réseaux sociaux vont à l’encontre des propos de la jeune fille. Neymar victime de chantage et de dénonciation calomnieuse ! Pour le député brésilien Carlos Roberto Coelho de Mattos Júnior, il n’y a pas l’ombre d’un doute. Il décide de déposer jeudi 6 juin 2019 un projet de loi à la chambre des députés, qui vise à aggraver les peines pour dénonciation calomnieuse.
Le projet de loi " Neymar da Penha"
En effet, le projet de loi propose de classer les fausses accusations de viols dans la catégorie des crimes pénaux, augmentant ainsi les peines encourues. Le député souhaite que la simple parole de la victime ne soit plus suffisante pour inculper une personne, mais qu'il faille prendre en considération des preuves matérielles. Il va encore plus loin en comparant le cas de Najila Trindade au « syndrome de la femme de potiphar », référence à un texte biblique dans le livre de la Genèse. La théorie de ce syndrome tourne autour de l'histoire de l'esclave Joseph, Potiphar (général de l'armée du roi) et de sa femme qui, tentant de séduire Joseph et d'être rejeté par Joseph, l'accusèrent à tort de comportement criminel lié à la dignité sexuelle, aboutissant à la peine de prison pour Joseph.
Carlos Roberto, a divulgué son projet de loi sur twitter, les lecteurs se sont emparés du projet et l’ ont surnommé la loi « Neymar da Penha », en référence à la loi « Maria da Penha » qui vise à protéger les femmes contre les violences conjugales. Le père du joueur a déclaré se sentir mal à l’aise à l’idée que ce projet de loi porte le nom de son fils, tout en remerciant le soutien du député.