Que ce soit pour un stage ou pour un échange universitaire, se loger en colocation à Santiago n'est ni très compliqué, ni très cher. Lepetitjournal.com Santiago vous partage ses conseils pour gagner du temps dans vos recherches.
S'il semble déconseillé de réserver un logement via Internet avant le départ (c'est inutile et des arnaques sont toujours possibles), pensez tout de même à repérer sur une carte les secteurs agréables et sûrs comme la commune de Providencia et son quartier Bellavista, ou encore les quartiers Bellas Artes et Brasil, situés à Santiago Centro. En revanche, n'hésitez pas à réserver votre auberge de jeunesse ou votre hôtel pour vos premiers jours dans la capitale. Il faut savoir que les périodes les plus propices pour trouver un logement à Santiago sont les mois de janvier et d'août, qui correspondent aux semestres universitaires.
Le prix d'une coloc à Santiago, entre 220 et 390 euros par mois
Une fois que vous êtes arrivés à Santiago, deux choix s'offrent à vous : un appartement seul, ou une colocation. Cette seconde option présente de nombreux avantages. Outre le fait qu'elle vous permettra de vous intégrer rapidement en rencontrant des personnes qui connaissent déjà la ville, elle réduit aussi le coût des factures. Une colocation à Santiago coûte entre CLP 200.000 (environ 220 euros) et CLP 350.000 (environ 390 euros) par mois. Des prix plutôt raisonnables pour une capitale.
Pour votre recherche de logement, un site sort du lot et s'impose comme référence en matière de colocation : CompartoDepto. La plateforme propose une multitude d'offres, de tous types, pour tous les goûts et surtout pour tous les budgets ! La page Facebook RoomMate and Flat Finders Santiago est aussi un très bon moyen pour dénicher des perles rares.
Attention, ne réservez jamais rien sans visiter, vous pourriez avoir de très mauvaises surprises : chambre minuscule, sans fenêtre, sale, connexion Wi-Fi défaillante, eau froide... Autant de points à vérifier même si cela vous semble mala onda (passer pour la personne lourde, NDLR). Multipliez les rendez-vous, soyez curieux et alertes, cela vous permettra en même temps de découvrir Santiago, dont les ambiances peuvent changer d'une rue à l'autre.
Providencia, la commune où il fait bon vivre
Sur les 43 communes qui composent le grand Santiago, seules deux ou trois pourraient vous intéresser. La commune la plus tranquille est sans doute celle de Providencia. Elle se situe dans le rectangle qui va des métros Baquedano à Santa Isabel, à l'ouest, et des stations Irarràzaval au sud, et Pedro de Valdivia au nord. Des ruelles calmes mais avec de l'animation le week-end (plusieurs parcs, de nombreux bars et restaurants), proche du centre et traversé par une ligne de métro. Le secteur fourmille de maisons anciennes avec jardinet et parfois même petite piscine.
Un bel endroit où passer l'année, mais faites juste attention à vérifier où se situe la rue dans le quartier, car certains propriétaires peu scrupuleux n'hésitent pas à apposer l'appellation Providencia sur leur annonce pour attirer le naïf ou le pressé. Méfiance donc.
Bellavista ou le quartier des fêtards
Enclave de Providencia, situé de l'autre côté du fleuve Mapocho, le quartier Bellavista est également tout près du Cerro San Cristobal. Bellavista est unanimement l'endroit où sortir à Santiago. Niveau logement, il faut se montrer prudent car votre séjour peut vite se transformer en cauchemar acoustique. Si possible, visitez-le un soir pour évaluer le bruit.
Santiago Centro, le cœur battant de la ville
À Santiago Centro, nous vous recommandons de choisir votre logement entre Plaza de Armas et le musée Bellas Artes. Dans ce cœur historique, plus de petites maisons colorées, bienvenue dans l'univers des buildings et des rues encombrées. Toutefois, cette commune (comme son nom l'indique) présente l'avantage d'un centre ville. Plus vous vous approchez de l'imposant Bellas Artes, plus le quartier est animé le week-end. Un bon compromis !
Les quartiers Brasil et Yungay, le pittoresque santiaguino
Les anciens quartiers de Brasil et de Yungay, sur la commune de Santiago Centro, sont très appréciés des jeunes en quête d'art de rue. Les peintures et graffs qui recouvrent les bâtiments de cette partie de la ville donnent à Santiago son âme d'artiste.
Pas besoin de contrat pour louer un logement à Santiago
Une fois votre colocation trouvée, il y a un certain nombre de points à creuser. Outre ce qui saute aux yeux, pensez à évaluer la vétusté du logement. Ce qui peut sembler authentique et pittoresque à première vue, peut vite devenir très embêtant voire dangereux. Fuyez les chauffe-eau dans les salles de bain (risque d'asphyxie), les fils électrique à nu, et les courants d'air, car entre les mois d'avril et de septembre, il fait froid à Santiago, et les fenêtres ferment souvent mal.
Vérifiez aussi, la proximité des transports en commun. Notez toutefois que le vélo est de plus en plus apprécié par les habitants de Santiago, car la ville est plate et se déplacer en métro ou en bus est parfois long et fastidieux.
Lors de votre entrée dans le logement, pensez à analyser les conditions de location et n'hésitez pas à vous montrer insistant si votre compréhension de l'espagnol est approximative. En effet, la location d'appartement à Santiago pour un étudiant étranger se fait généralement sans contrat officiel. On vous demandera une caution qui vous sera rendue lors de votre départ. Assurez vous d'avoir bien compris à quoi va servir la somme que vous versez.
Choisissez bien vos colocataires !
N'hésitez pas, lors de votre visite, à demander qui habite dans le logement, que font les personnes qui y vivent ? Travaillent-elles ? Sont-elles étudiantes ? Et quelle est leur nationalité ? Pour savoir si vous allez pouvoir parler espagnol ! Si vous souhaitez un lieu calme pour travailler, nous vous recommandons d'éviter les grandes maisons remplis d'étudiants en échange universitaire qui font souvent la fête. À l'inverse, il serait bien discourtois d'inviter vos amis et de faire du bruit si vos colocataires se lèvent tôt le matin pour aller à la pega (le boulot, NDLR).
Écrit et publié par A.B avec S.R (mercredi 2 octobre 2013)