Édition internationale

Andrea Clerissi: le savoir-faire français au service du spectacle à l’international

Formé à l’ESRA, aguerri chez Philippe Vaillant Organisation et assistant d’Anne Roumanoff pendant des années, Andrea Clerissi s’est construit une solide réputation dans l’audiovisuel et le spectacle vivant en France. Fort de cette reconnaissance, il prépare aujourd’hui l’élargissement naturel de son parcours vers l’international, avec une attention particulière portée aux États-Unis. Il esquisse déjà les bases de collaborations qu’il espère concrétiser prochainement.

Andrea Clerissi devant le Golden Gate Bridge à an FranciscoAndrea Clerissi devant le Golden Gate Bridge à an Francisco
Écrit par La Rédaction de San Francisco
Publié le 30 septembre 2025

 

Du terrain français aux ambitions internationales

 

Je voulais vivre et travailler dans cet environnement

« L’énergie des États-Unis m’a toujours saisi. Longtemps, j’ai cru que c’était inaccessible, et c’est justement ce qui m’a motivé. Lors d’un retour en mai 2024, tout est devenu clair : je voulais vivre et travailler dans cet environnement. »

Andrea revendique un parcours complet du spectacle vivant :

« Chez Philippe Vaillant Organisation, j’ai appris toute la chaîne : préparation, tournées, budgets, technique, communication. J’ai commencé comme stagiaire, et cela fait maintenant dix ans que je pratique ce métier. »

 

Un savoir-faire à l’export

Pour Andrea, l’enjeu est d’apporter une expertise concrète :

« Ce que je veux partager à l’international, c’est une méthode : une préparation millimétrée, une communication claire avec les artistes, une exigence technique constante et la capacité à coordonner chaque détail d’une production. »

Un style forgé par la rigueur française, associé aujourd’hui à une ouverture internationale. Une combinaison qui lui permet d’envisager des collaborations solides, aux États-Unis comme ailleurs, et d’anticiper les standards des scènes culturelles mondiales.

 

Des ponts transatlantiques en construction

 

andrea Clerissi à New York

 

Andrea multiplie aujourd’hui les échanges avec des acteurs culturels aux États-Unis. Ses liens récents avec Anne-Lorraine Bahi et PIAFF à San Francisco illustrent cette dynamique : préparer des passerelles entre artistes francophones et publics américains.

« On est sur la même longueur d’onde, explique-t-il avec enthousiasme. Je crois qu’on s’apprend beaucoup l’un de l’autre… En tout cas, de très beaux projets se dessinent, que nous espérons concrétiser dès que les conditions administratives le permettront. »

Ces collaborations en gestation traduisent sa vision : mettre son savoir-faire français au service de projets internationaux, dont une partie aux États-Unis, dans un écosystème réputé pour son ouverture aux talents.

 

L’art de reculer pour mieux sauter

Cette philosophie du « reculer pour mieux sauter », Andrea l’a déjà expérimentée lorsque la pandémie a mis le spectacle vivant à l’arrêt. Il a alors travaillé un an en pharmacie hospitalière à Nice.

« Ce fut une parenthèse précieuse : j’avais l’impression d’apporter ma pierre à l’édifice dans un domaine qui en avait besoin. Au bout d’un an, je me suis dit : il est temps de revenir à mes premiers amours. »

Aujourd’hui, il aborde sa nouvelle transition avec le même état d’esprit : peaufiner sa stratégie, consolider ses liens professionnels et préparer son futur au-delà des frontières françaises.

 

Un projet en mode hybride

 

Ce projet, c’est la continuité naturelle de mon parcours

Pour Andrea, s’ouvrir à l’international ne signifie pas couper ses racines françaises, mais prolonger un parcours déjà riche.

« Ce projet, c’est la continuité naturelle de mon parcours », insiste-t-il.

« Chez Philippe Vaillant Organisation, j’ai touché à tous les aspects du métier, et je continue ponctuellement à collaborer en tant qu’auto-entrepreneur. »

Cette double dynamique lui permet de garder un ancrage en France tout en préparant de nouvelles perspectives à l’étranger, avec une ouverture particulière sur les États-Unis : une façon d’avancer étape par étape, en construisant un avenir transatlantique fondé sur l’expérience acquise et sur des collaborations déjà amorcées.

 

L’optimisme de la projection

Interrogé sur ses projections à cinq ans, Andrea cultive cette élégante modestie française :

« Je me souhaite d’être toujours heureux et épanoui comme je le suis actuellement en France. À New York, à San Francisco ou ailleurs ! »

Et quand on lui demande ce qu’il souhaite apporter à la scène américaine, il répond dans un éclat de rire: « Ce que je peux ! »

Plus qu’une attente, son parcours illustre une préparation méthodique et une énergie tournée vers l’avenir. Andrea incarne cette génération de professionnels qui voient l’international non pas comme une rupture, mais comme le prolongement naturel d’une expertise française reconnue. Son histoire résonne pour tous ceux qui cherchent à bâtir des ponts culturels durables entre les continents.


 

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