

Les démocrates devraient gagner cinq représentants supplémentaires à Washington dès 2026. Mardi, les électeurs californiens ont validé le nouveau découpage des circonscriptions voulu par le gouverneur Gavin Newsom, une contre-offensive assumée face aux manœuvres similaires orchestrées par Donald Trump au Texas et dans d'autres bastions républicains.
Cette redistribution des cartes électorales intervient dans un contexte où les républicains ne détiennent qu'une majorité fragile à la Chambre des représentants : 219 sièges contre 213 pour les démocrates, avec trois postes vacants. Chaque siège compte, d'autant que les élections de mi-mandat favorisent traditionnellement l'opposition au président en exercice.
Pour Newsom, le message est clair. "Ce n'est pas seulement une victoire pour le Parti démocrate, c'est une victoire pour les États-Unis d'Amérique", a-t-il affirmé, les yeux déjà rivés sur l'élection présidentielle de 2028. Le gouverneur, souvent présenté comme un prétendant sérieux à l'investiture démocrate, vient de prouver qu'il n'hésite pas à employer les mêmes armes que ses adversaires républicains.
Cette bataille du redécoupage électoral illustre la polarisation croissante de la politique américaine, où chaque camp utilise tous les leviers institutionnels disponibles pour s'assurer un avantage stratégique. La Californie vient d'entrer dans cette partie d'échecs avec une détermination sans ambiguïté.
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