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Le bilan culturel n°11 (juin 2021)

Bilan culturel de juin 2021 Bilan culturel de juin 2021
Écrit par Isabelle de Casamajor
Publié le 29 juin 2021, mis à jour le 4 juillet 2021

Ugly Virgins au theatre le Blue room à NorthbrigeUgly Virgins au theatre le Blue room à Northbrige

 

Ugly the virgins

Cinq filles, comme qui dirait reléguées au banc de touche, sans équipe, rêvent de retrouver leur place, prendre part à la compétition et de s’intégrer dans ce qu’elles considèrent comme leur communauté. Doutes, perte de confiance en soi et de repères, rivalités avec une pointe d’humour, vous ne vous ennuierez pas durant ces soixante minutes au rythme effréné. Ces filles ont passé six mois à apprendre les règles de ce sport ainsi que l’art de patiner. C’est une véritable performance que d’évoluer comme elles le font dans l’espace restreint qu’est la scène du Blue room.

 

Tony Hewitt – Continuum

La galerie Linton & Kay à Subiaco a encore une fois exposé les photographies aériennes de Tony Hewitt.

 

Linton and Kay

Séries de photographies dont seuls l’intensité et les contrastes de couleurs ont été retouchés pour donner une image abstraite dont on découvre les détails qu’une fois à proximité de l’œuvre.

Cette exposition fait partie d’une collection de photos prises depuis un avion lors d’un voyage expérimental autour des côtes australiennes.

Tony est un photographe professionnel originaire de Perth et de renommée internationale, il a réalisé solo et avec des partenaires plus de quarante expositions avec chaque fois un thème commun : la nature et comment la montrer sous un jour unique.

 

La Peste d’Albert Camus

 

La Peste

 

C’est un classique qui retrouve toute sa splendeur dans le contexte actuel.

C’est lors d’une session de Pub philo, l’équivalent de nos cafés philo, que ce livre a été référencé pour son caractère allégorique.

Publié en 1947, La Peste se déroule dans les années 40 à Oran et retrace l’apparition de la maladie, l’incrédulité, le confinement et l’isolement, les séparations, les hôpitaux, les enterrements et enfin le déclin de l’épidemie. Même si ce livre peut donner lieu à des interprétations variées, il résonne aujourd’hui d’une façon très familière et singulière. C’est avec un ton neutre, sobre et descriptif, presque médical, qui donne au récit une solide impression d’objectivité, que Camus décortique sans pitié les méandres de la nature humaine.

Mais je ne vous en dirais pas plus, seulement vous recommande ce livre si vous ne l’avez pas déjà lu.

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