lepetitjournal.com Perth vous propose une liste des expositions à voir durant le mois d'août à Perth.
Lawrence Wilson Art Gallery
Cette exposition rassemble quelques pièces de la collection privée de l’Université de Western Australia dont une partie a été léguée par Rose Skinner.
Vous verrez 40 ans (1950-1990) de peintures abstraites originaires d’Australie. De l’abstraction gestuelle des années 50, en passant par la peinture géométrique ou à bordures des années 60 et la résurgence de la peinture expressionniste de la fin des années 70 et années 80. C’est une opportunité rare de voir autant de peintres australiens de cette génération comme Brian Blanchflower, Miriam Stannage, Georges Haynes, Margot Lewers, Jenny Watson et aussi Fred Willians et John Olsen et bien d’autres.
A chaque saison Lawrence Wilson présente une sélection de pièces provenant de « the Cruthers collection of Women’s art » . Cette exposition rassemble des œuvres qui montrent la transformation opérée par les artistes dans leur processus de création : la lumière, les textures, les couleurs mais aussi des transformations plus personnelles et intimes.
Vous y retrouverez quelques noms familiers comme Julie Dowling, Eveline Kotaï et même Nora Heysen fille du célèbre Hans Heysen qui fut la première femme à être nommée artiste de guerre pendant la 2éme guerre mondiale. Peintures, céramiques ou textiles contribuent à la diversité de cette exposition.
Form présente au Goods Shed à Claremont des peintures réalisées par une trentaine d’artistes, membres du Cheeditha, Juluwarlu et Yinjaa-Barni Art group situés à Leramagadu (Roebourne) dans la région des Pilbarra. Cette ville est un foyer artistique extrêmement riche avec des artistes émergents et confirmés.
45 œuvres pleines de poésie sont à voir : des peintures, des œuvres sur papier, des planches à gratter et photographies. Le Goods Shed est un merveilleux bâtiment qui était à l’origine (1887) un entrepôt rattaché à la gare.
Fremantle Arts Center: “Beating heart” par Jacobus Capone
La nouvelle exposition du FAC est divisée en trois installations. La première, dans le corridor, donne le ton « je mourrais », « Tu mourras », « Nous mourrons ».
Dans la grande salle, une série de vidéos « Echo and Abyss » est projetée sur des écrans disposés en cercle. Assis au milieu, le spectateur admire un pays glacé (filme en Suisse et Groenland), la lumière est changeante, en passant de la roche à la glace.
Dans une autre pièce, une nouvelle immersion. Il s’agit cette fois-ci d’une série de collages de feuilles de cuivre sur un papier japonais bleu, Mingeishi, qui représente de façon complètement aléatoire, objets, symboles et morceaux de corps humain. Où est la place de l’homme ?
PICA:
I don’t see colour par Salote Tawale
Artiste originaire des iles Fiji, Salote Tawale expose dans la grande salle à l’étage. Une vidéo est projetée sous un abri de fortune, des masques et des tableaux suspendus au plafond rendent l’atmosphère chaleureuse mais les mots résonnent et le message est fort « I don’t see colour » fait référence à l’aveuglement face aux races et à l’accélération des changements climatiques qui menace les îles du Pacifique.
Entre Los Angeles et Perth, des artistes font référence aux étés ensoleillées dans ces deux villes si différentes.
Vous pourrez admirer les magnifiques photos de Kevin Ballantine, chargées de nostalgie de l’époque de l’America’s cup.
Notez aussi que le nom de l’exposition vient du titre d’un ancien groupe de Perth aujourd’hui culte : The Triffids. Luna Cinéma projette d’ailleurs en ce moment un documentaire sur ce groupe et son leader David McComb qui est mort à l’âge de 37 ans après avoir subi une transplantation cardiaque.
State library : World press photography
Les photographes de presse nous ouvrent souvent les yeux avec des images qui choquent, dérangent, interpellent et posent des questions d’éthique. Proches du voyeurisme malsain, toutes les images sont-elles publiables ?
Cette exposition ne montre pas seulement des choses terribles, ces photographes ont vraiment su capturer des instants forts, des moments qui comptent et qui nous font réfléchir.
Cette compétition photographique est fondamentale pour le monde du photojournalisme. 4315 photographes ont soumis 74470 images originaires de 130 pays. Elle comporte huit catégories : Problèmes contemporains, Environnement, Informations générales, Projets à long termes, Nature, Portraits, Sports et Information sportives. Cette année le Covid est bien évidemment représenté.
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