Alexandra Gauchet nous embarque avec elle dans une épopée autour du globe en quête de : Celle qui tisse dans l’air des arcs en ciel.
Alexandra est née en Nouvelle Calédonie, et s’inspire des légendes de son île, notamment celle qui dit que voir un papillon peut signifier 2 choses : que l’on va avoir une bonne nouvelle ou que l’on va recevoir de la visite. Alexandra me confiait que ce papillon bleu endémique à la NC ressemble au Morpho bleu de son roman.
Pour elle, la richesse de la Nouvelle-Calédonie est « pluri-éthnique et culturelle. C’est notre richesse. Les contes et les légendes font partie intégrante de notre vie. Un peu comme le Leprechaun pour les Irlandais et la licorne pour les Ecossais ! »
Sa maison d’édition, Jets d’encre, née en 2007, est basée en région parisienne. Elle est spécialisée dans la publication d’auteurs francophones, qu’ils soient de Belgique, de Suisse, des Antilles ou d’Afrique de l’Ouest.
Alexandra n’est pas la première auteure néo-calédonienne à être représentée par la maison d’édition : la pionnière fut Corine David dès 2012. Barra Khoulé, le responsable des relations auteurs de Jets d’encre me confiait que le choix des auteurs se fait à l’instinct, il n’y a pas qu’une ligne éditoriale possible selon lui.
Le coup de cœur pour le roman d’Alexandra s’est fait par rapport à son travail sur ses personnages, l’encrage polynésien qui y apporte une note d’exotisme différente et ce travail sur la connotation génétique. On est totalement embarqué par son histoire.
Évidemment avec des artistes du bout du monde, la maison d’édition mise sur une coopération locale pour diffuser les livres : une proximité voulu entre l’auteur et son public.
Barra Khoulé m’a également confié être en permanence en recherche de nouveaux talents : n’hésitez donc pas à envoyer vos manuscrits : roman, nouvelle, essai ou témoignage, Jets d’encre se fera un plaisir de vous lire et de vous faire un retour !
Bonne lecture à tous !
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