Les résultats 2018 du classement Expat Explorer HSBC ont été publiés. Sur 31 pays, les Etats-Unis sont à la 23ème place, alors que la France les devance, en 11ème position.
L’enquête Expat Explorer initiée par HSBC élabore un classement des pays où les expatriés se sentent le mieux. L’économie, l’expérience et la famille sont les trois critères de notation ; ils englobent plusieurs sous-catégories comme la qualité de vie, le revenu disponible, la santé, l’éducation etc. Ce programme a été réalisé sur plus de 8 000 expatriés.
Les Etats Unis sont 23ème dans le classement, contre 11ème pour la France.
Expérience - Etats-Unis 29ème, France 9ème
Que pensent les expatriés installés aux Etats-Unis ? Vraiment pas que du bien, à en croire ce 29ème rang au classement ! Concernant l’accès aux soins, tous convergent, plaçant le pays en dernier, tandis que la France est 12ème. De la même façon, les Français semblent bouder la culture américaine, sûrement trop nostalgiques de leur propre patrimoine : les Etats-Unis sont au 17ème rang, tandis que la France est en 5ème position.
Famille - Etats-Unis 28ème, France 3ème
Du côté des familles expatriées aux Etats-Unis, l’avis n’est pas tendre non plus et l’écart avec la France se creuse encore plus : l’intégration semble difficile au sein de la société américaine, les USA sont 26ème contre 11ème pour la société française.
De même pour la garde d’enfants (27ème) et la qualité des écoles aux Etats-Unis (19ème), alors que la France avec ses structures pour enfants et établissements réputés s’en sort bien mieux - 4 et 5ème.
Economie - Etats-Unis 13ème, France 21ème
Ceci-dit, les USA peuvent compter sur leur économie pour sauver les meubles. La croissance des salaires notamment, les placent en 5ème position, contrairement à la France, mauvaise élève pour le coup, au 28ème rang. En accord avec l’Americain Dream, l’entrepreunariat a définitivement sa place aux USA (7ème). Il n’en va pas de même chez les Français où il faut sans cesse batailler pour monter sa propre entreprise ! (29ème). Enfin, les perspectives de progression professionnelle (2ème) achèvent de convaincre bon nombre d’expatriés ; ce n'est pas le cas en France (25ème) où il faudra parfois attendre des années avant de pouvoir gravir les échelons - ou pas.