Youth Visions, un projet audacieux, cherche à mettre en lumière la vie de jeunes adultes exclus confrontés à des défis mondiaux majeurs. À travers un documentaire, cette initiative aspire à donner une voix à ces jeunes et à remettre en question les stéréotypes liés à la pauvreté, tout en promouvant l'inclusion et l'égalité.
Youth Visions a germé dans l'esprit d’une équipe de tournage, soucieuse de mettre en lumière la vie d'individus exclus du système, souvent en première ligne des crises politiques, économiques et environnementales qui secouent notre planète. Près de la moitié de la population mondiale gagne moins de 5,5$ par jour. Parmi eux, des jeunes, devenus experts de l’urgence et de la résilience, sont oubliés. Pourtant leur voix est indispensable à la construction d'un futur en commun.
Youth Visions, ou la promotion de l’inclusion et de l’égalité
Au cœur du projet Youth Visions se trouve un documentaire qui explore la vie de quatre jeunes adultes venant de divers pays, tous confrontés aux réalités difficiles de la pauvreté et des inégalités. Parmi eux, on découvre Mamadou, un réfugié guinéen en France, qui travaille sur un scénario de film pour partager l'expérience des migrants parisiens et sensibiliser à leur réalité. En Indonésie, Dian, issue d'un bidonville de Kampung Sawah, poursuit son rêve de devenir graphiste grâce à une formation de LP4Y. En Inde, Laxmi, originaire d'un bidonville à New Delhi, lutte contre les stéréotypes de genre à travers une comédie musicale. Enfin, au Liban, Soumayraa, du Akkar, aspire à créer une ONG dans son village pour proposer des formations aux jeunes et sensibiliser les femmes de sa communauté à de nombreux sujets.
Un témoignage aux Nations Unies
Les quatre protagonistes du documentaire s’exprimeront lors de la Journée de l'éradication de la pauvreté, le 17 octobre, aux Nations Unies. Cette opportunité leur permettra de partager leur histoire et de donner une voix aux jeunes sous-représentés dans l’univers politique, pour rendre compte de l'élasticité des visions du monde selon la place qu’on y occupe. Pour l’occasion, Soumayraa est “très heureuse, excitée, pleine d'énergie et prête pour ce voyage extraordinaire et pour mon témoignage à l'ONU”. De son côté, Dian désire une chose : partager “l'histoire d'une fille ordinaire des bidonvilles qui essaie de réaliser ses rêves grâce à sa passion pour l'art et je veux encourager d'autres jeunes, lorsqu'ils essaient de réaliser leurs rêves, à ne pas penser d'abord à leur origine ou à leur apparence, mais à les mettre en dernier. Je veux qu'ils poursuivent leurs rêves parce qu'ils en ont envie, je ne veux pas qu'ils soient arrêtés par leur apparence ou leur origine".
Ces jeunes témoigneront également au YIIF (Youth Inclusion International Forum) le 18 et 19 octobre, organisé par LP4Y. A travers des ateliers, tables rondes et témoignages, des entreprises, des ONG et des institutions vont partager leurs solutions pour recruter des jeunes en situation de pauvreté.
Après le tournage à New York, Youth Visions entreprendra la post-production du film, suivi d'une sortie en festivals. Le projet vise également une sortie en salles de cinéma pour toucher un public plus large. Des projections privées dans les entreprises et les écoles sont prévues pour susciter des discussions sur l'inclusion.
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