Édition internationale

Bastille Day : la France fait son show et ambiance New York !

Pour la 5ème fois consécutive, la France a célébré son jour de fête nationale, Bastille Day, lors d’un grand concert organisé par le Consulat Général de France, en partenariat avec SummerStage et CAFUSA. Récit d’une soirée qui a tenu toutes ses promesses : on a vibré d’être français, hier, à New York.

Le Bastille Day à New York Le Bastille Day à New York
Patrick Bruel lors du Bastille Day à New York (crédit : Anne Vandycke)
Écrit par Stéphanie Mathis
Publié le 15 juillet 2025, mis à jour le 18 juillet 2025

Au coeur de Central Park, en ce dimanche 13 juillet après-midi ensoleillé, « mais pas caniculaire, vraiment parfait » dixit une touriste française venue passer dix jours dans la Grosse Pomme, ils sont plus de 9 000, comme elle, à patienter devant Summer Stage. 3000 resteront à l’extérieur, à suivre le grand concert annoncé sur les écrans, faute de jauge atteinte.

 

Car cette année encore, la programmation du Bastille Day, organisé à l’occasion du jour de fête nationale français, est exceptionnelle. Exceptionnelle, et éclectique : entre révélation et artiste de variété iconique, rap et électro, il y en a pour tous les goûts ! Un souhait fort du Consul Général de France, Cédrik Fouriscot : « L’atout de Bastille Day, c’est de donner accès à tous, à des artistes de renom, et de faire découvrir le meilleur de la scène musicale française à notre communauté francophone, comme à nos amis américains. »

 

Le Bastille day à New York
(crédit : Anne Vandycke)  ​

 

Bigflo & Oli, Patrick Bruel ou encore Bob Sinclar

Message reçu 5/5. « Je suis venue avec mon papa, il a trop hâte de Patrick Bruel, c’est toute sa jeunesse » confesse une quadra résidente ici depuis quatre ans. « Je connais toutes les paroles de Bigflo & Oli, je n’ai jamais pu assister à l’un de leurs concerts, quelle chance de les voir ici ! » s’enthousiasme un étudiant originaire de Montpellier, en VIE ici. « Voir Bob Sinclar mixer en live devant mes yeux pendant une heure, c’est soit à Ibiza et j’y laisse un bras (de salaire), soit ici, sans débourser un dollar, rit un expat’, entrepreneur dans la food. Un truc de dingue ! ».

De fait, l’événement est gratuit pour le grand public. Sans subvention de l’Etat, il est uniquement financé par des sponsors et entreprises partenaires que le Consul Général ne manquera pas de remercier dans son discours. « Sans eux, et une équipe à effectif réduit qui travaille d’arrache-pied sur le sujet pendant un an, rien ne serait possible. » Ce jour est aussi le leur.

 

Patrick Bruel au Bastille Day
Patrick Bruel (crédit : Anne Vandycke)

Un concert organisé par le Consulat général de France

17 heures, la jeune ESTL ouvre le bal, et c’est une réussite. Fierté de Joachim Garraud, le producteur de l’event : « Pour une première scène, c’est une sacrée pression, et elle a relevé le défi avec brio ». La foule a chauffé sa voix, prête à la casser avec Patriiiiiiiick. Instant nostalgie avec « Place des grands hommes », « J’te l’dis quand même » ou « Qui a le droit ». L’artiste est généreux, le public reprend en choeur tous ses tubes. Fan de foot, il aura un mot pour la saison historique du PSG, défait le même jour, à quelques kilomètres de là, en finale de Coupe du monde des clubs, et lancera au pied, un ballon dédicacé dans la foule. Entonné par le Consul Général, à la passion commune et connue, un « Merci Paris » est repris avec ferveur. Avant La Marseillaise, chantée collectivement à pleine voix. Émotion vraie, car communion autour de valeurs. « Le lien d’amitié entre la France et les Etats-Unis est très, très solide » : le message du Consul Général est porté avec conviction, et clair. Roland Lescure, député des français de l’étranger et présent à ses côtés, le fait chaleureusement applaudir pour cette dynamique d’ouverture des actions du Consulat.

 

Big flo et Oli à New York pour le Bastille Day
Big flo et Oli (crédit : Anne Vandycke)

 

Les surprises sont sans fin, ou presque, car voilà, qui arrive ? Les frères les plus emblématiques du sport français, révélés au monde il y a tout juste un an, lors des JO de Paris 2024 : les pongistes Alexis et Félix Lebrun. Ils ne boudent pas leur plaisir d’être là. Clapping sur scène. Le public en redemande. Tant mieux, les Toulousains à la folle énergie déboulent, Bigflo et Oli font chanter avec entrain « Ici, c’est New York ! ». Leur père les rejoint, les gens sautillent puis sautent franchement, c’est la chaleur du sud qui envahit la foule. Cette France est diverse, et heureuse de l’être. « C’est le pays qu’on aime » me souffle un spectateur, ému.

 

Bob Sinclar
Bob Sinclar (crédit : Anne Vandycke)  ​

 

Bob Sinclar a fait danser New York

Dernier set, Bob Sinclar s’y prête. Il a mixé sur toutes les plus grandes scènes du monde, et il est là, devant les yeux conquis de plusieurs générations. « Je connais évidemment ‘World, Hold On’, me confie un danseur américain de 26 ans, pas les autres. Mais c’est vraiment cool. » ‘Fucking cool’, littéralement. Dans la nuit qui commence à s’installer, et alors qu’il fait monter derrière lui sur scène quelques chanceux, le DJ fait danser, et allumer les téléphones qui retiennent la magie de l’instant. La French touch à son apogée.

 

Il est 22 heures, certains sont debout depuis 6, parfois 7 heures, pourtant ils ne sont pas fatigués. Des étoiles plein les yeux, galvanisés par le moment extra-ordinaire partagé. A la sortie, le jugement est unanime. « Exceptionnel », « vraiment génial », « chaque année, de mieux en mieux ». Et surtout, « merci ». La célébration de Bastille Day à New York est aujourd’hui la plus grande organisée, hors de France. Ce n’est pas près de s’arrêter ; ici, c’est un peu Paris, mais c’est surtout sky is the limit.

Commentaires

Votre email ne sera jamais publié sur le site.