Chaque année à Montréal, la grande période du déménagement du 1er juillet rime souvent avec dons de meubles. Canapés, bibliothèques, chaises, ou encore appareils électroniques, les rues se transforment en véritables mines d’or pour les amateurs de seconde main !


Chaque année, des milliers de Québécois déménagent le 1er juillet et se débarrassent ainsi de leurs meubles ou autres objets encombrants. Les rues de Montréal se transforment ainsi en brocante sauvage au grand bonheur des amateurs de vintage et de seconde main !
Le jour du déménagement consacré au 1er juillet au Québec
Au Québec, un ménage sur cinq empaquette ses biens pour les déménager le 1er juillet. En effet, en 1974, l'Assemblée nationale du Québec vote une loi abrogeant certaines dispositions du Code civil du Bas-Canada qui fixait le 1er mai comme date d'échéance uniforme des baux résidentiels. Cette échéance, héritée de l’influence de l’Eglise catholique, était inscrite dans le droit civil depuis 1866 et s'est maintenue en l'état pendant plus d'un siècle. Ainsi, le jour du déménagement est devenu un véritable phénomène social au Québec. De fait, et par coutume, une partie importante des baux résidentiels se terminent à cette même date, ce qui occasionne de nombreux déménagements de résidence, tous coordonnés la même journée.
Des milliers de meubles à chiner
C'est une tradition connue de tous à Montréal. « Après la période de déménagement, c’est 50.000 tonnes de matière pêle-mêle qui sont abandonnées sur les trottoirs », a constaté Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal. Des montagnes d’objets, meubles, décorations, électroménagers, sont abandonnés et bons à chiner !

Il vous suffira ainsi d’une simple balade dans les rues de Montréal pour trouver la future pièce vintage (et gratuite) de votre salon.