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UNIVERSITES – Pourquoi ne pas étudier à Montréal?

Écrit par Lepetitjournal Montreal
Publié le 25 août 2014, mis à jour le 4 septembre 2014

Caressez-vous le rêve entreprendre des études universitaires à l'étranger ? Avec ses 4 universités reconnues mondialement, Montréal se veut d'être une destination de choix. Celles-ci offrent l'avantage d'offrir une panoplie de programmes qui répondent aux besoins du marché de l'emploi international et à la compétition professionnelle. En outre, étudier à Montréal permettra aux diplômés de mieux connaître la réalité nord-américaine dans un contexte où la mondialisation est partout. 

Des droits de scolarité avantageux pour les Français

''Pour un étudiant étranger, s'inscrire dans une université américaine coûte très cher, parfois près de 30.000 euro par année. Quand je me suis inscrite au Québec, j'ai pu bénéficier des mêmes tarifs que les étudiants québécois qui eux, paient beaucoup moins cher que les autres Canadiens.'', raconte Cécile, une expatriée française.

En effet, un des avantages d'étudier au Québec, c'est que les expatriés français ne sont pas soumis à payer les mêmes frais de scolarité que les autres étudiants internationaux (environ 15.000$ ou 10.000 euros annuels). En vertu d'une entente entre le Québec et la France datant de 1978, ils assument les mêmes droits que les Québécois. Le montant de la facture des universités québécoises s'élève à environ 2.653$ (1.821 euros) pour des études de premier cycle à temps plein.

Toutefois, les choses pourraient s'assombrir avec le gouvernement libéral de Philippe Couillard. Celui-ci projette de faire en sorte que tous les étudiants francophones étrangers profitent d'une facture qui correspond au même montant que la moyenne canadienne qui est de 5.772$ (3.962 euros). Si cette mesure entre en vigueur, les expatriés français se verront dépouillés de cet avantage d'avoir le même statut que les Québécois. 

Le nombre de ressortissants français qui poursuivaient leurs études au Québec avait doublé depuis 2006. Avec ce contrecoup, la proportion pourrait s'amoindrir. Par contre, cela réjouirait les autres Européens francophones ainsi que les Africains de la francophonie qui n'auraient plus à payer la facture d'étudiant international. 

Les universités et leur réputation

Chaque année le magazine Maclean's publie un numéro spécial qui classe les universités au Canada. Souvent, les futurs universitaires feuillettent ce dernier avant d'établir leur choix définitif. Le palmarès est établi en fonction de facteurs tels que la reconnaissance internationale des institutions, la diversité des programmes offerts, le nombre de prix prestigieux remis aux étudiants, chercheurs et anciens diplômés, le rayonnement de la recherche, les résultats des étudiants inscrits, etc. 

Lorsque leur classement est bon, les universités montréalaises de même que toutes celles à travers le pays, aiment exposer leur rang comme publicité positive, voire flatteuse. Néanmoins, ce palmarès ne prend pas en considération des facteurs comme l'individualité. Chaque université à une philosophie d'enseignement bien à elle et ce modèle n'est pas valable pour tous. Si l'on veut adhérer à un programme, il faut en prendre un qui nous ressemble et qui rejoint nos objectifs. 

Certaines universités peuvent avoir des faiblesses sur certains critères mais détiennent des forces pour d'autres. Les facultés du sommet du classement reçoivent souvent des dons et du financement supérieurs aux autres institutions. De plus, certains lieux offrent des programmes très contingentés et n'accepteront qu'une infime partie des étudiants. Plus une université offre de tels programmes, plus elle obtient de bons résultats. 

Opter pour une université anglophone :

Bien parler anglais constitue un atout pour tous les professionnels. Étudier dans une université anglophone permet de se perfectionner dans la langue de Shakespeare tout en complétant son cursus universitaire. L'idée semble belle sur le papier mais il ne s'agit pas ici de bien se débrouiller en anglais mais de le parler couramment. Avant de se lancer dans une telle démarche, une immersion dans un milieu anglophone peut être salutaire. 

''En France, les cours d'anglais à l'école nous préparent à acquérir assez de vocabulaire et de connaissances grammaticales pour commander un verre ou pour discuter de la température. Lorsqu'il s'agit de notions théoriques, les choses sont beaucoup plus complexes. Le stage en anglais que j'ai fait à Toronto avant d'étudier à Concordia, m'a un peu préparé. Je dois avouer qu'en 1ère année, je possédais autant de vocabulaire qu'un enfant de 4 ans et ça, sans parler de ma prononciation. Maintenant, je suis bilingue'', admet Christophe qui est en voie de terminer sa dernière année universitaire. 

Si vous désirez vous inscrire à une des deux universités anglophones, soit McGill ou Concordia, il faudra que vous passiez un test d'entrée visant à détecter vos compétences anglaises, le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) ou l'IELTS (International English Language Testing System). Si vos résultats ne sont pas assez élevés, vous serez admis à condition que vous preniez un cours d'anglais, hors programme, pour vous mettre au niveau des exigences linguistiques.

La langue d'enseignement de la grande majorité des cours offerts à McGill et Concordia est l'anglais. Vous pouvez tout de même rédiger vos travaux ou examens en français sauf pour les cours de mise à niveau en anglais et certaines matières pour lesquelles la maitrise de cette langue est primordiale.

Université McGill

Fondée en 1821, la très prestigieuse université anglophone McGill est au c?ur du centre-ville montréalais.

Récemment, le Centre universitaire de santé McGill a fait parler de lui pour sa participation à la tentative de mise au point d'un vaccin contre le virus Ébola qui sévit en Afrique.

Un nombre très impressionnant d'anciens étudiants se sont vu décerner de grandes récompenses. 11 diplômés ont obtenu un Prix Nobel, 6 ont gagné un Oscar, 3 ont remporté un Prix Pulitzer et cela sans compter toutes les autres distinctions. 

Pour maintenir ses critères d'excellences, l'université autorise seulement les meilleurs étudiants à joindre ses rangs. Par cela, elle approuve moins de la moitié des candidatures. Si les autres institutions montréalaises acceptent normalement les Français (tout dépend du programme) ayant obtenu un baccalauréat général ou technologique, McGill quant à elle, a des exigences plus strictes. Avant d'envoyer une demande d'admission de 1er cycle, assurez vous de détenir au minimum un baccalauréat complet (séries L, ES ou S), obtenu en ''premier groupe'' avec ''mention assez bien'' (au minimum). 


Université Concordia

Concordia est le fruit de la fusion de 2 campus, soit le Sir-George-Williams qui se situe au centre-ville et Loyola qui se trouve dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce. Bien qu'elle détienne le statut d'université bilingue, elle est toutefois reconnue comme la 2ème université anglophone de Montréal. 

Plus de 300 programmes répartis dans 3 cycles différents sont offerts dans les facultés Arts et sciences, Génie et informatique, Beaux-arts et l'École de gestion John-Molson. Chaque cours comprend de 85 à 400 étudiants.

Comme pour les autres universités montréalaises, Concordia a éduqué de nombreuses personnalités qui  excellent dans leur domaine respectif. Au cours des années, André Desmarais (Co-président de Power Corporation, une compagnie au porte-feuille international diversifié), l'auteur talentueux et controversé Mordecai Richler (gagnant de plusieurs prix littéraires prestigieux) et des membres du très connu groupe indie Arcade Fire ont défilé dans ses couloirs en tant qu'étudiants.

Les universités francophones :

Université de Montréal

Avec ses 13 facultés, ses nombreux départements et ses 63.935 étudiants (automne 2011), la deuxième plus ancienne université de langue française de ce continent est une institution qui occupe une place centrale dans l'histoire québécoise.

Elle est située non loin du Mont-Royal, à quelques coins de rue du mythique Oratoire Saint-Joseph et servie par 3 stations de métro (Côtes Des Neiges, Université de Montréal et Édouard Montpetit).

En ces lieux, 10 premiers ministres québécois y ont été éduqué, de même que l'illustre ancien premier ministre canadien Pierre Trudeau.  


UQAM

Dans le quartier latin se trouve l'UQAM, la chef de file du réseau des Universités du Québec. L'institution qui a ouvert ses portes en 1969, accueille 41.296 étudiants (2012), provenant de tous les coins de la francophonie. Celle-ci s'est forgé une solide réputation, malgré son jeune âge. 

Elle est très certainement l'université à privilégier si vous désirez entreprendre des études dans des domaines reliés aux communications, au cinéma et en littérature. D'ailleurs, parmi ses anciens étudiants, on compte des écrivains comme Nelly Arcan (nominée pour les prix Femina et Médicis), la cinéaste Léa Pool (Chevalier de l'Ordre de l'Art et des Lettres de France), l'animateur et producteur Guy A. Lepage (notamment connu comme créateur de la série télévisée ''Un gars, une fille'', adaptée dans plusieurs pays, dont la France).

Selon Maclean's, l'UQAM fait très bonne figure en ce qui concerne le taux de satisfaction des étudiants, la qualité de ses enseignants et est vue comme une des universités canadiennes qui s'adapte le mieux aux besoins particuliers de ses étudiants. 

Émilie Collin (Lepetitjournal.com/Montréal) Lundi 25 août 2014

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Publié le 25 août 2014, mis à jour le 4 septembre 2014

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