Regroupant 350 entreprises et représentant quelque 63 000 emplois, l’AIEQ ne cesse d’innover pour répondre aux défis énergétiques de demain. Forte de plus d’un siècle d’histoire, elle fédère les acteurs du secteur autour d’un objectif commun : faire du Québec un leader mondial en innovation électrique verte. De l’exportation à l’approvisionnement durable, en passant par la formation et l’innovation technologique, l’association s’impose comme un moteur de développement économique et environnemental. Mais comment parvient-elle à conjuguer ambitions locales et rayonnement international ?


Un écosystème structuré autour de l’innovation
Loin d’être une simple organisation de représentation, l’AIEQ s’appuie sur une gouvernance solide et une stratégie claire pour structurer l’industrie électrique québécoise. « Notre mission est de promouvoir un climat d’affaires favorable à l’écosystème de l’industrie électrique du Québec, en étant au cœur de la transition énergétique mondiale », explique Marie Lapointe, présidente-directrice générale de l’association.
L’association mise sur plusieurs leviers pour atteindre cet objectif. L’un des plus marquants est la plateforme PASQÉ (Plateforme d’Approvisionnement Stratégique Québécois en Électricité), un programme visant à renforcer la chaîne d’approvisionnement locale et à soutenir financièrement les PME innovantes du secteur.
Un Forum pour façonner l’avenir énergétique
Cette semaine, l’AIEQ organise son Forum sur la transformation numérique des systèmes énergétiques, un rendez-vous incontournable pour les acteurs de l’industrie électrique. Cette édition mettra en lumière les innovations qui façonnent l’avenir du secteur, notamment l’intelligence artificielle, la gestion automatisée des réseaux et l’électrification des infrastructures.
« L’objectif est clair : accélérer l’adoption des nouvelles technologies pour rendre l’industrie électrique québécoise plus performante et durable », précise Marie Lapointe. Experts, entreprises et décideurs se réuniront pour échanger sur les meilleures pratiques et définir ensemble les prochaines étapes de la transition énergétique québécoise.
Une industrie en quête de durabilité
L’approvisionnement durable est au cœur des préoccupations de l’AIEQ. Face à une demande croissante en énergies renouvelables et à la nécessité de réduire la dépendance aux importations, l’association a mis en place un programme structurant permettant aux entreprises québécoises de mieux se positionner sur le marché.
« La transition énergétique est une occasion unique de créer un écosystème d’approvisionnement robuste et innovant au Québec », souligne Frédérick Morency, président du conseil d’administration. Grâce à des initiatives telles que PASQÉ, l’AIEQ accompagne les entreprises dans leur modernisation et leur mise en conformité avec les nouvelles normes environnementales.
Un rayonnement international croissant
Si le Québec dispose déjà d’un avantage considérable grâce à son hydroélectricité, l’AIEQ œuvre également pour renforcer la présence des entreprises québécoises sur les marchés internationaux. Avec près de 5 milliards de dollars d’exportations, le secteur de l’énergie électrique québécois se positionne comme un acteur clé à l’échelle mondiale.
L’association facilite les collaborations entre les entreprises et les instances gouvernementales afin de promouvoir l’expertise québécoise. Elle joue également un rôle d’interface entre l’industrie et les établissements de recherche pour encourager l’innovation et la formation de la relève.
Un avenir sous le signe de l’électrification
Alors que la province vise une électrification massive de ses infrastructures d’ici 2035, l’AIEQ intensifie ses efforts pour accompagner les entreprises dans cette transition. Formation, événements de réseautage, projets d’innovation… Les initiatives se multiplient pour répondre aux défis technologiques et environnementaux.
Le Québec peut-il devenir un leader mondial de l’innovation électrique verte ? À en croire les ambitions portées par l’AIEQ, la province a toutes les cartes en main pour relever ce défi. Mais le succès de cette transformation dépendra aussi de la capacité des entreprises et des pouvoirs publics à aligner leurs stratégies sur une vision commune et ambitieuse.












