La transmission orale tient une grande place dans la culture et les traditions aborigènes. Le récit d'histoires suit tout un ensemble de règles afin de préserver mais aussi perpétuer la mémoire des familles autochtones.
Les récits pour accompagner l'entrée dans les mois hivernaux
Initialement, le récit d'histoires dans la communauté aborigène se faisait au début de l'hiver pour accompagner les membres du clan dans la préparation des réserves de nourriture pour les mois les plus froids.
Tradition orale pour préserver la culture aborigène
La culture aborigène repose sur l'oralité. Ces dernières décennies, les chefs de clans ont accepté la retranscription de certaines histoires. Cependant, une majorité d'entre elles sont restées dans l'oralité afin de préserver la tradition du partage des connaissances par la voix.
La connaissance comme valeur centrale
La connaissance est une des valeurs les plus recherchées dans la culture aborigène. Certaines histoires sont très protégées et seulement racontées à des audiences choisies. Ainsi, recevoir une histoire est signe d'une grande marque de confiance de la part de son interlocuteur.
Le rôle des mémorisateurs
Tout comme les chansons et les danses, les histoires sont la propriété de celui qui les raconte. Ecouter un conte ne donne pas le droit de la raconter soi-même. Certains clans ont des "mémorisateurs" dont le rôle est de se souvenir d'histoires, ou d'assister à des évènements pour les raconter. Ces derniers identifient et forment leurs successeurs. Si un aborigène vous raconte une histoire, ne l'interrompez pas. Ne posez pas non plus de questions car cela serait interpréter comme un signe que vous doutez de son récit.