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Antonio Guterres prend la tête de l'ONU, à la recherche d'un second souffle

Écrit par Lepetitjournal Lisbonne
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 4 janvier 2017

Le Portugais Antonio Guterres prend le 1er janvier les rênes des Nations unies au moment où l'organisation internationale a montré son impuissance en Syrie, et il ambitionne de lui donner un nouvel élan.

Premier ancien chef de gouvernement à diriger l'ONU, il succède à 67 ans au Sud-Coréen Ban Ki-moon pour un mandat de cinq ans.

Son élection unanime a fait naître de grands espoirs. Un ambassadeur occidental regrette qu'on n'ait pas choisi pour la première fois une femme, mais il ajoute avec un sourire qu'"à part ça, il est parfait" pour ce poste.

Des crises multiples et complexes - Syrie, Soudan du Sud, Yémen, Burundi, Corée du Nord - une lourde bureaucratie et un Conseil de sécurité divisé laissent cependant à M. Guterres peu de marge de manoeuvre.

L'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier risque aussi de lui compliquer la tâche.

Lui-même reconnaît que "le secrétaire général n'est pas le maître du monde" et qu'il dépend du bon vouloir des grandes puissances.

Mais après un Ban Ki-moon manquant d'initiative et de charisme, certains diplomates tablent sur un changement de méthode et de personnalité pour "redynamiser" l'ONU.

"Mon plus grand regret en quittant mes fonctions est la poursuite du cauchemar en Syrie", a déclaré Ban Ki-moon.

L'ONU a assisté impuissante au siège des quartiers rebelles d'Alep par l'armée syrienne, soutenue par la Russie et l'Iran. In extremis, une poignée d'observateurs a pu suivre l'évacuation de milliers de civils. "Trop peu, trop tard", résumait un diplomate.

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© 2016 Agence France-Presse
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Publié le 3 janvier 2017, mis à jour le 4 janvier 2017

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