Ce lundi 22 septembre à 13h19 a officiellement commencé le printemps au Pérou, selon les informations du Senamhi. La saison durera jusqu’au 21 décembre à 10h03, moment où elle laissera place à l’été.


Avec les fleurs, les célébrations et des journées plus ensoleillées, arrivent également des défis pour la santé et l’environnement : allergies dues au pollen, rayonnement UV extrême, prolifération de moustiques et pluies soudaines dans la sierra.
Les experts rappellent que le changement climatique intensifie ces phénomènes, rendant le climat plus imprévisible.
Le printemps, c’est la jeunesse, la vie et l’espérance… mais aussi un appel à prendre soin de nous-mêmes.
Un pays qui change de visage
À Lima, le fameux “ventre d’âne” (la brume persistante) commence à se dissiper et les journées deviennent plus lumineuses. Dans la sierra, les champs reverdissent avec vigueur et les agriculteurs se préparent à de nouvelles récoltes. Dans la jungle, l’exubérance naturelle atteint son apogée, attirant les touristes nationaux et étrangers.
« Pour moi, le printemps est la meilleure saison. Le soleil me donne plus d’énergie, les parcs sont plus beaux et cela coïncide en plus avec la Journée de la Jeunesse, qui est une date spéciale. C’est comme une renaissance après tant de froid et de brouillard. » María Fernández, étudiante universitaire (21 ans)
Le côté moins aimable du printemps
Bien qu’il s’agisse de l’une des saisons les plus attendues, les spécialistes avertissent que le printemps apporte aussi des conséquences :
Allergies en hausse : le pollen provoque éternuements, larmoiements et problèmes respiratoires chez les personnes sensibles.
Rayonnement extrême : le Pérou enregistre des niveaux élevés de rayonnement ultraviolet même au printemps, ce qui exige davantage de précautions pour la peau.
Moustiques et maladies : dans les zones chaudes, la chaleur favorise la prolifération d’insectes vecteurs de la dengue et d’autres maladies.
Pluies soudaines dans les Andes : la transition des saisons peut engendrer des orages qui affectent les communautés rurales et les cultures.
Le facteur du changement climatique
Le début de ce printemps est également marqué par l’impact du changement climatique, qui se manifeste par des températures plus extrêmes, des pluies inattendues et des saisons plus intenses.
Le changement climatique ne signifie pas simplement qu’«il fait plus chaud», mais que les schémas climatiques qui étaient auparavant stables sont devenus plus imprévisibles et extrêmes, affectant aussi bien la santé que l’agriculture et l’environnement.
Printemps, jeunesse et tradition
Le 23 septembre est également célébrée la Journée de la Jeunesse, en coïncidence avec le début de la saison. Défilés, festivals et corsos fleuris — comme ceux de Trujillo — font du printemps un symbole d’énergie, de créativité et d’espérance.

Carolina Gutiérrez, jeune trujillane (18 ans) :
« À Trujillo, nous vivons le printemps d’une manière particulière. Les défilés fleuris et la Fête de la Jeunesse remplissent la ville de musique, de joie et de couleurs. Pour nous, ce n’est pas seulement une célébration, c’est une tradition qui unit les familles et qui attire des visiteurs de partout. »
Une renaissance avec responsabilité
Le printemps arrive pour renouveler la vie et l’enthousiasme des Péruviens, mais il nous rappelle aussi la nécessité de prendre soin de nous et de la planète. Utiliser de la crème solaire, prévenir les allergies, protéger l’eau et réduire la pollution sont des mesures essentielles pour profiter d’une saison pleine de vie, de couleurs et de nouvelles opportunités.
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