Le 20 mars 2023, Le parti politique « Economic Freedom Fighters » (EFF), appelle tous les sud-africains à une journée de grève nationale. Il pointe du doigt tous les problèmes qui affectent l’Afrique du Sud et demande la démission du président actuel Cyril Ramaphosa et la fin des « load shedding ».
Pour cette journée de mobilisation, le parti demande aux entreprises et industriels de stopper toute activité ; aux étudiants et travailleurs de rester chez eux.
Des marches seront organisées dans les villes principales du pays, mais on ne connait pas leur localisation exacte. Julius Malema, leader de l’EFF confiait cette semaine à la presse vouloir délibérément garder celle-ci secrète, afin d’éviter la police.
Cette grève organisée par l’EFF est loin de faire l’unanimité. En effet, les apparitions en public de ce parti politique sont historiquement associées à des actes de violence, de destruction et de pillage.
De plus, le parti « Democratic Alliance » (DA), estime que cette journée de grève pourrait coûter quelques R1.2, à une économie déjà moribonde.
Selon la Police sud-africaine (SAPS), la National Joint Operational and Intelligence Structure (NatJoints) se prépare pour la journée et a averti l’EFF et les manifestants que la criminalité et la violence ne seront pas tolérées.
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
