Dimanche 10 avril 2016 marquait les 23 ans de la mort de Chris Hani. Alors secrétaire général du parti communiste sud-africain et l'un des dirigeants de la branche armée du Congrès National Africain (ANC), Hani est tué à l'âge de 50 ans dans l'allée privée de sa résidence à Boksburg. Son meurtre provoque de nombreuses émeutes dans les townships alors que Nelson Mandela négocie avec le parti au pouvoir les conditions des prochaines élections démocratiques.
Les deux coupables, Janusz Walus, un immigré polonais, et Clive Derby-Lewis, un membre du parlement du parti conservateur qui lui donna le pistolet qui servit à tuer Hani, sont arrêtés et condamnés à mort, peine encore en vigueur à l'époque en Afrique du Sud. Cependant celle-ci est commuée en prison à vie après l'abolition de la peine de mort sous le régime de Mandela et avec l'adoption de la nouvelle constitution.
Un mois avant la commémoration de sa mort, le 10 mars dernier, le tribunal ordonnait que l'homme de 63 ans soit relâché dans les 14 jours, et que l'affaire soit renvoyée devant la Commission des libérations anticipées pour fixer les conditions de sa liberté au plus grand désarroi de la famille de Hani. De son côté, son co-accusé fut libéré l'an dernier pour des raisons médicales.
En 2015, un monument fut érigé en l'honneur de l'homme politique au cimetière de South Park Street à Ekurhuleni, Johannesburg, où il est enterré.
www.lepetitjournal.com/johannesbourg Lundi 11 avril 2016
Credit photo : Monument dédié à Chris Hani à South Park Street Cemetery by Nqobimfundo (Own work) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons
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