Fin octobre, l'association Life Project 4 Youth a marqué une étape importante pour quatre jeunes femmes qui suivent le programme de l'association nouvellement réinstallée à Jakarta en mai 2016. L'occasion de revenir sur cette association française dont le parcours a été riche en rebondissement en Indonésie et qui persévère pour le bien des jeunes en situation de grande exclusion.
Okta, Siti, Tirah et Agnes vivent à Cilinging, un quartier de bidonvilles coincé entre la mer, le réseau
logistique portuaire et les décharges. Un endroit où il ne fait pas précisément bon vivre et où grandir, se développer, construire sa vie représente une bataille quotidienne qui pourrait inciter à tout laisser tomber, faute d'horizon. C'est là que l'association Life Project 4 Youth a rencontré les quatre jeunes femmes et les accompagne depuis maintenant 4 mois. Il ne s'agit pas seulement de leur donner de quoi survivre mais de les aider à prendre en main leur vie pour entrer dans un cercle vertueux et sortir de celui de la grande pauvreté.C'est ainsi qu'elles suivent un parcours professionnalisant et que chaque étape franchie fait l'objet d'une cérémonie de comme celle qui s'est déroulée le 29 octobre dernier. Les quatre jeunes filles ont été « graduées », marquant ainsi les quatre premiers mois d'un parcours qui doit durer 18 mois. Au cours de cette cérémonie, Okta, Siti, Tirah et Agnes ont pu dévoiler, à leurs familles et aux représentants de leur communauté, le projet de vie sur lequel elles travaillent depuis ces derniers mois. Elles sont sept au total à être très motivées et à s'engager complètement dans ce projet qui les amènera vers l'emploi et une vie construite. Pour cela, elles suivent des « trainings » et créent ensemble - avec le soutien des coachs de LP4Y - une activité micro-économique qui a pour but de leur permettre d'expérimenter le monde professionnel : le programme SOL, « Source Of Life . LP4Y ne baisse pas les bras et aujourd'hui 3 jeunes volontaires mettent en œuvre la vision de l'association qui est de croire que les jeunes victimes de l'exclusion sont en fait capables d'entreprendre leur projet de vie à condition que quelqu'un leur offre un regard de confiance et de soutien.