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Prendre soin de son couple en expatriation : comment contourner certains risques (publi-info)

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Écrit par Dr. Susan Jamieson Integrative Medical Practice
Publié le 25 février 2016, mis à jour le 9 février 2018

Qu’elle se vive à deux ou en famille, l’expatriation est un projet de vie qui peut renforcer ou au contraire mettre à mal les fondations du couple. Beaucoup de couples, en se lançant dans cette nouvelle aventure, font le choix de vivre quelque chose de nouveau, avec le pari que ce vécu commun, partagé, s’avèrera enrichissant pour chacun et nourrira positivement la dynamique conjugale. Mais ce n’est pas toujours si simple…

On n’anticipe pas toujours les éventuelles difficultés que l’on risque de rencontrer à l’étranger. L’installation mobilise en effet dans un premier temps beaucoup d’énergie psychique et entraîne nécessairement des modifications dans les habitudes du couple : l’attention de chacun au départ est focalisée sur les conditions professionnelles liées à la prise d’un nouveau poste, le logement, l’école des enfants, les infrastructures accessibles (soins de santé, transports, commerces, activités), la compréhension du système socio-culturel, linguistique, etc.

Après une première phase d'installation et d’ajustement à son nouvel environnement, le couple va trouver un mode de fonctionnement qui va lui permettre de s’épanouir, ou à l’inverse laisser place à un certain malaise, sans nécessairement réaliser qu’une fissure se creuse progressivement, ébranlant ainsi la structure dans son ensemble.

L’une des plaintes récurrentes en consultation psychologique est le déséquilibre conjugal vécu lorsque seul l’un des deux conjoints travaille.

Le conjoint professionnellement actif doit généralement faire face à un surcroît de travail et à une pression importante pour assumer ses nouvelles fonctions, le statut d’expatrié devenant parallèlement de plus en plus « précaire », n’offrant parfois que peu de garanties et de stabilité. Les voyages à répétition, de plus ou moins longue durée, génèrent souvent un sentiment d’épuisement physique et psychologique, auquel se rajoute le fait d’assumer seul financièrement la charge du ménage. La fatigue et la pression professionnelle peuvent ne pas être comprises par celui ou celle qui ne travaille pas et engendrer des conflits dans le couple.

De son côté, le conjoint qui ne travaille pas – et qui a parfois délaissé sa carrière pour partir en expatriation – peut ressentir un sentiment d’ennui, de vide. La frustration ou la culpabilité de ne pas travailler peut susciter alors des réactions mêlées de colère et de tristesse, souvent tournées vers son partenaire faute de soutien familial et de véritables amitiés à portée de main. La charge parentale peut également peser de tout son poids lorsqu’on affronte seul l’éducation des enfants. « Trouver sa place » est alors un enjeu qui pèse sur la dynamique conjugale et familiale.

Les attentes des conjoints sont dans ce cas en décalage et les reproches mutuels peuvent surgir sans que chacun ne prenne nécessairement en compte le vécu de l’autre.

Une autre réalité amenée en consultation est celle de l’infidélité.

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(www.lepetitjournal.com/hongkong) vendredi 26 février 2016

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