

Née en Ecosse d’une mère britannique et d’un père hongkongais, Lisa-Marie Tse vient d'être élue Miss Hong Kong 2020. Cette infirmière de formation s’est confiée au Petit Journal sur cette expérience unique et son changement de vie.
Le concours des Miss Hong Kong
Comment êtes-vous venue aux Miss Hong Kong?
Depuis que je suis petite, l’idée d’entrer dans l’industrie du divertissement, et pourquoi pas, de me présenter un jour au concours Miss Hong Kong trottait dans ma tête. Mon père vit en Ecosse depuis qu’il y est tombé amoureux de ma mère en 1992, mais m’a toujours encouragée à explorer mon héritage chinois et à mieux connaitre sa ville natale. Il m’a aussi poussée à apprendre la danse, le théâtre et le chant dans l’éventualité où je me présenterais au concours. Mais c’est vraiment avec la pandémie du covid que je me suis lancée, en me disant que la vie était trop courte et que je n’avais rien à perdre à tenter ma chance.

Comment s’est déroulé le concours Miss Hong Kong?
C’était une expérience surréaliste, et probablement les semaines les plus chaotiques mais aussi les plus belles de ma vie. En tant que candidate de l’étranger, j’ai dû faire une quarantaine à mon arrivée, et n’étant pas le genre de fille féminine jusqu’au bout des ongles que l’on imagine pour ce genre de concours (je me maquille rarement et je suis contente de travailler en blouse chirurgicale, je trouve cela c’est confortable), j’ai aussi dû me faire un peu violence. Mais une fois entrée dans la compétition, j’ai adoré de bout en bout! J’étais très excitée à l'idée de troquer la blouse pour une robe de soir et me sentir comme une princesse. Quand on regarde le concours à la télévision, tout semble facile et naturel, mais en réalité cela demande une discipline de fer et beaucoup de travail. Heureusement, on s’est beaucoup soutenues avec les autres filles, et j’ai noué des amitiés très fortes qui perdurent aujourd'hui. Même si la victoire est plaisante, c’est la cerise sur le gâteau. J’ai le sentiment d’avoir énormément appris, en très peu de temps, et d’être parvenue à devenir la personne que j’ai toujours voulu être. Je me sens bien plus mature et confiante.
Le rôle de Miss Hong Kong
A quoi avez-vous pensé en devenant Miss Hong Kong?
Quand j’ai vu je n’étais pas la 5e, ni 4e, ni la 3e, j’ai commencé à me dire: "Attends! C’est pas possible! Ça peut pas être moi!", et finalement, lorsqu’ils ont prononcé mon nom, j’étais en état de choc. J’ai fait la fête avec mon père et d’autres membres de ma famille. Ma mère, qui était en Ecosse à ce moment, était tellement contente pour moi qu’elle est allée fêter l'événement avec ses voisins. Aujourd’hui, cela fait deux semaines que je suis toujours sur un petit nuage. C’est en rencontrant des fans qui ont voté pour moi que j’ai pris la pleine mesure de l'événement. Je me sens très reconnaissante pour tout ce soutien.

Quels sont vos projets en tant que nouvelle Miss Hong Kong?
Si je n’avais pas remporté le concours, je me serais consacrée à des études de médecine. J’aime mon métier d'infirmière, qui permet de s’occuper des gens, de prendre soin d’eux, aussi je conserverai ma licence. Désormais, j’ai également l'opportunité de percer dans l'industrie du spectacle et du divertissement à Hong Kong, comme actrice, et cette voie est très attirante. Je n’ai que 25 ans et je veux me donner le temps d’essayer le plus de choses possibles. Je prends des cours de théâtre et de cantonais, que je maitrise pour la vie courante, mais que j’aimerais améliorer. Mon expérience d’infirmière, ayant été en première ligne lors du démarrage de la pandémie en Grande-Bretagne au mois de mars, et ma double culture me permettent de sociabiliser facilement. J’espère pouvoir contribuer à rassembler durant cette année difficile et servir de modèle pour les jeunes.
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