Le Consulat Général de France à Hong Kong et Macao et l’université des Sciences et Technologies de Hong Kong (HKUST) viennent d’inaugurer un partenariat pour promouvoir les projets de recherche et les échanges entre l’université et les entreprises françaises. HKUST – FRANCE Innovation Hub vise à renforcer les collaborations déjà existantes.
Le 24 mars, lors de la cérémonie d’inauguration, le Consul général de France à Hong Kong et Macao, Éric Berti, le président de HKUST, Professeur Tony F. Chan et le doyen du département d’Ingénierie, Prof. Tim Cheng Kwang-ting, ont dévoilé une plaque dans le campus pour sceller ce partenariat.
Cette nouvelle plateforme est vue comme un incubateur d’idées, d’opportunités et d’innovations. Elle vise le renforcement des liens entre la France et Hong Kong dans l’éducation, les sciences et les technologies par le biais de projets innovants.
Les échanges public-privé ont été mis à l’honneur dans les discours d’inauguration. Pour le Consul Éric Berti : « Rassembler le talent des étudiants de l’Université des Sciences et Technologies de Hong Kong avec l’expérience et la culture de l’industrie française pour développer l’innovation, les sciences et la technologie est très enthousiasmant. Nous voyons un potentiel très important dans ce Hub de l’innovation, à la fois pour les entreprises françaises et pour les étudiants ». Le président de HKUST a également insisté sur l’opportunité donnée par cette plateforme pour multiplier les collaborations et les travaux de l’université en tandem avec les industries françaises.
Renforcer une présence scientifique déjà marquée
Des enseignants, plusieurs entreprises françaises et Conseillers du Commerce Extérieur étaient également présents lors de l’inauguration. Avec enthousiasme, les collaborations actives aujourd'hui ont été rappelées.
HKUST a notamment mis en place des programmes d’études et de cursus spécialisés en partenariat avec l’École nationale de l'aviation civile (ENAC), Centrale Supélec et l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne.
Côté entreprise, les programmes de recherche entre Thalès et HKUST couvrent l’informatique dans l’aéronautique, le spatial et la sécurité avec récemment des recherches sur l’analyse de données (big data analysis) pour les transports publics. Leur collaboration prévoit aussi des échanges et visites entre chercheurs et des formations pour les étudiants. Schneider Electric, également, a inauguré en septembre 2015 des programmes de recherche sur l’Internet of Things, « IOT » (objets connectés) avec HKUST et le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Interpelés sur cette plateforme, les acteurs semblent très positifs. Le CNRS souligne la possibilité de nouveaux projets et les opportunités de collaborations public-privé. Les conseillers du commerce extérieur voient en elle des échanges facilités et de nouvelles synergies entre la France et l’Asie en matière de technologie. Ce sentiment est partagé par plusieurs entreprises dont InvivoGen, société de biotechnologie qui travaille régulièrement avec la recherche académique et souligne cette opportunité pour renforcer les contacts avec la communauté scientifique de Hong Kong.
Marc Schildt (www.lepetitjournal.com/hong-kong) - mardi 4 avril 2017