La Chine autorise à nouveau les visas de tourisme

Pékin vient d’annoncer la reprise de tous les types de visas à destination de la Chine à partir de ce mercredi. Cette mesure intervient après 3 ans d’exclusion des touristes à cause de la politique zero-covid.

Réouverture de la Chine au tourisme

Pékin a déclaré qu'il délivrerait toutes les catégories de visas pour les étrangers à partir de mercredi, supprimant la dernière barrière aux voyages transfrontaliers imposée lors de la pandémie de Covid-19. De même, l'entrée sans visa pour les lieux et groupes désignés, par exemple les navires de croisière visitant Shanghai ou encore le tourisme vers Hainan, reprendra également. Seuls 115,7 millions de voyages ont été effectués à l'intérieur et à l'extérieur du pays l'année dernière, soit moins d'un cinquième du chiffre de 2019. Un total de 145 millions de touristes étrangers sont arrivés en Chine en 2019. La Chine continentale ouvrira toutes ses frontières avec Hong Kong et Macao et les voyages reprendront. Lors de sa première conférence de presse comme Premier ministre, Li Qiang, a indiqué ce lundi que la Chine continuerait à s'ouvrir et à attirer davantage de capitaux étrangers.

Soulagement du milieu des affaires

Bien que cette mesure soit bien accueillie par les porte-parole des entreprises étrangères, ceux-ci soulignent la nécessité de renforcer l’offre de trafic aérien, actuellement bien en deçà des niveaux d’avant la pandémie, les prix des rares billets à destination de la Chine étant encore prohibitifs. Le nombre de vols internationaux cette année devrait atteindre 50 à 60% des niveaux pré-pandémiques, selon une estimation de Citic Securities. Par ailleurs, la fermeture totale du pays aux étrangers pendant 3 ans semble avoir ébranlé la confiance dans la stabilité économique et juridique de cette destination. "Nous espérons que ces nouvelles étapes stimuleront l'intérêt international à s'engager avec la Chine et entraîneront finalement une augmentation du nombre de visiteurs dans le pays." a déclaré la Chambre de commerce Britannique en Chine, tandis que son homologue de l‘AmCham se déclarait « soulagé après 3 ans épuisantes de perturbations ».