Ce 16 mai, l’association Mayaa a transformé le Vogue Kornhill de Quarry Bay en un écrin de lumière, de musique et de générosité. Artistes internationaux, ambiance feutrée et dîner raffiné ont rythmé une soirée cabaret inoubliable, au profit de l’éducation d’enfants défavorisés au Népal et à Hong Kong.


Elégance, talent… et solidarité
Les portes du Vogue Kornhill se sont ouvertes à 18h30, dévoilant une atmosphère aussi chic que chaleureuse. À l’invitation de l’association Mayaa, plus de deux cents convives, en tenue de soirée, ont assisté à un spectacle polymorphe mêlant jazz, classique, danse, chant et acrobaties, dans un esprit cabaret revisité.
CheHo Lam, violoniste virtuose passé par Carnegie Hall, a ouvert le bal avec une interprétation vibrante qui a immédiatement plongé le public dans un univers d’émotions. Le pianiste roumain Costel Pascu et le contrebassiste Julius Sarino Bernales ont ensuite enchaîné les interprétations jazz avec une élégance déconcertante, accompagnés par la voix puissante et solaire de MsLolo (Londiwe Ngubeni), figure bien connue de la scène hongkongaise.

Le cabaret comme passerelle entre les mondes
D’autres talents venus du Népal, des Philippines, du Japon, d’Afrique du Sud ou de France se sont succédés sur scène, apportant chacun leur couleur : tango, musiques du monde, fusion vocale ou danses contemporaines. Le trio Elodie Lee, avec Jimmy Pitman à la basse et Toshi Horiguchi au piano, a notamment conquis le public avec un répertoire métissé, entre sensualité et virtuosité. Parmi les artistes français désormais habitués des concerts Mayaa figuraient Ingrid Sera-Gillet et sa sévillane, le ténor Matthieu Sachot et le quatuor de la famille Perrin.
Au cœur de cette programmation métissée : un engagement commun. Tous les artistes se sont produits bénévolement, partageant non seulement leur art, mais aussi une conviction forte – celle que la culture peut être un levier de justice sociale.

100 % des fonds reversés à l’éducation
Entre deux numéros, un dîner gastronomique a été servi, avant qu’une live auction et une tombola pleine de surprises ne viennent clore la soirée. Les fonds récoltés seront intégralement reversés à l’association Mayaa, qui œuvre depuis plus de dix ans pour l’accès à l’éducation des enfants marginalisés à Hong Kong et au Népal.
« Mayaa, cela signifie amour inconditionnel en népalais », rappelle Nicole Sicard, fondatrice de l'association Mayaa. « Ce soir, c’est cet amour que nous avons voulu transmettre, à travers la beauté du geste artistique et la puissance du collectif. »

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