Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Accord de “principe” entre l’UE et la Chine sur les investissements

accord EU chineaccord EU chine
Écrit par Didier Pujol
Publié le 31 décembre 2020, mis à jour le 5 janvier 2021

Après sept ans de négociations, un accord de principe a été conclu ce Mercredi entre la Chine via son président Xi Jinping et les dirigeants européens Ursula von des Leyen, Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron lors d’une vidéo conférence pour ouvrir les marchés chinois et européens aux investissements.

263 milliards d’Euros

Le stock des investissements européens en Chine hors Royaume Uni s’élève à 150 milliard d’Euros tandis que celui de la Chine dans l’Union Européenne représente 113 milliards d’Euros. Les nouveaux accords devraient permettre d’ouvrir certains secteurs jusqu’alors réglementés comme celui de la finance, de la santé, de l’automobile propre ou encore du cloud. L’accord doit malgré tout encore faire l’objet d’une ratification par le parlement européen.

Un calendrier politique favorable

Ce projet d’accord, largement porté par la chancelière Angela Merkel, intervient dans les tous derniers jours de sa présidence à la tête du conseil de l’Union Européenne, tandis que la nomination de Joe Biden à la présidence des Etats Unis n’a pas encore eu lieu. Il s’agit par conséquent d’un timing particulièrement adapté pour le président chinois désireux de marginaliser les Etats Unis sur l’échiquier international et reprendre l’initiative sur le volet commercial. Pour l’Europe, la présidence allemande a constitué un moteur fort dans ces négociations.

La question du travail forcé

Principal frein à l’avancée des négociations, la répression en cours au Xinjiang par Pékin et notamment la question du travail forcé qui toucherait selon un rapport américain quelques 570000 Ouigours constituait encore en début de semaine un point d’achoppement. Bien que niant l’existence du travail forcé au Xinjiang, la Chine a toutefois promis de ratifier la convention internationale sur le travail forcé. Les avancées sur ce volet doivent être évaluées à l’horizon de 2022, date à laquelle la France prendra la présidence tournante de l’Union Européenne.

 

Pour être sûr de recevoir GRATUITEMENT tous les jours notre newsletter (du lundi au vendredi)

Ou nous suivre sur Facebook et Instagram

 

Sujets du moment

Flash infos