Accord de “principe” entre l’UE et la Chine sur les investissements
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Après sept ans de négociations, un accord de principe a été conclu ce Mercredi entre la Chine via son président Xi Jinping et les dirigeants européens Ursula von des Leyen, Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron lors d’une vidéo conférence pour ouvrir les marchés chinois et européens aux investissements.
263 milliards d’Euros
Le stock des investissements européens en Chine hors Royaume Uni s’élève à 150 milliard d’Euros tandis que celui de la Chine dans l’Union Européenne représente 113 milliards d’Euros. Les nouveaux accords devraient permettre d’ouvrir certains secteurs jusqu’alors réglementés comme celui de la finance, de la santé, de l’automobile propre ou encore du cloud. L’accord doit malgré tout encore faire l’objet d’une ratification par le parlement européen.
L’UE a le plus grand marché unique au monde.
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) December 30, 2020
Nous sommes ouverts aux affaires mais attachés à la réciprocité, la concurrence équitable et à nos valeurs.
??et ?? ont conclu un accord de principe sur les investissements, pour des échanges et des opportunités plus équilibrés. pic.twitter.com/mDZvLFgKYG
Un calendrier politique favorable
Ce projet d’accord, largement porté par la chancelière Angela Merkel, intervient dans les tous derniers jours de sa présidence à la tête du conseil de l’Union Européenne, tandis que la nomination de Joe Biden à la présidence des Etats Unis n’a pas encore eu lieu. Il s’agit par conséquent d’un timing particulièrement adapté pour le président chinois désireux de marginaliser les Etats Unis sur l’échiquier international et reprendre l’initiative sur le volet commercial. Pour l’Europe, la présidence allemande a constitué un moteur fort dans ces négociations.
Le dialogue entre l’Europe et la Chine a été renforcé et rééquilibré ces dernières années. Il se poursuit. pic.twitter.com/64bDGxI71H
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 30, 2020
La question du travail forcé
Principal frein à l’avancée des négociations, la répression en cours au Xinjiang par Pékin et notamment la question du travail forcé qui toucherait selon un rapport américain quelques 570000 Ouigours constituait encore en début de semaine un point d’achoppement. Bien que niant l’existence du travail forcé au Xinjiang, la Chine a toutefois promis de ratifier la convention internationale sur le travail forcé. Les avancées sur ce volet doivent être évaluées à l’horizon de 2022, date à laquelle la France prendra la présidence tournante de l’Union Européenne.
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