La candidature du Vietnam auprès de l’OMS pour produire son propre vaccin sur la technologie ARN messager vient d'être approuvée. Le ministre de la Santé vietnamien se réjouit de la nouvelle.
Ainsi en a décidé l’Organisation Mondiale de la Santé qui souhaite multiplier les centres de production de vaccins et qui a donc décidé aujourd’hui d’élargir l’accès à l’ARN messager à cinq pays, à savoir le Bangladesh, l’Indonésie, le Pakistan, la Serbie et le Vietnam.
La candidature de ces pays «a été examinée par un groupe d'experts qui en ont conclu qu'ils avaient la capacité à assimiler cette technologie et à passer au stade de la production assez rapidement», a indiqué l’organisation dans un communiqué.
Production d'un vaccin à ARN messager au Vietnam
Pour Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, les vaccins demeurent pour l’instant le meilleur outil dont dispose la communauté internationale pour combattre la pandémie. « L’une des leçons les plus évidentes à tirer de la pandémie, c'est qu'il faut augmenter la production locale de vaccins, en particulier dans les pays à faible et moyen revenus », a-t-il déclaré.
Côté vietnamien, le ministre de la Santé Nguyen Thanh Long a accueilli la nouvelle avec une satisfaction évidente. « Participer à la production de vaccins à grande échelle ne peut qu’aider le Vietnam à répondre à ses propres besoins en la matière, mais aussi à approvisionner la région et à réduire les inégalités dans le monde », a-t-il ainsi fait remarquer.
Cette confiance que lui accorde l’Organisation Mondiale de la Santé honore bien évidemment le Vietnam, mais sonne aussi comme une reconnaissance de son dynamisme et de ses capacités à s’approprier des technologies de pointe.
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