Le ministère des transports est sur le point de finaliser le rapport de faisabilité du projet de ligne à grande vitesse Nord-Sud. Ce projet stratégique, soutenu par le vice premier ministre Trân Hông Hà, met en lumière plusieurs enjeux essentiels, tels que la vitesse de conception, l'efficacité économique et l'organisation du secteur ferroviaire.
Le vice premier ministre Trân Hông Hà a demandé au ministère des Transports de finaliser rapidement le rapport de faisabilité du projet de TGV Nord-Sud. Ce rapport devra clarifier le choix d'une vitesse de 350 km/h pour le train, au lieu des 250 km/h proposés.
Un choix de vitesse encore à justifier
Le rapport devra aussi justifier la construction de la ligne sans phasage, en expliquant pourquoi il est nécessaire de réaliser le projet en une seule phase pour répondre aux besoins de transport de passagers, ainsi qu'aux exigences de défense et de sécurité nationales.
Le vice premier ministre a insisté sur la nécessité de créer un mécanisme politique unique pour attirer les investissements et encourager la participation des secteurs public et privé. Le ministère de la Construction a également été chargé d’élaborer un plan pour développer l’industrie ferroviaire vietnamienne, en impliquant des entreprises locales dans la fabrication et la gestion opérationnelle.
Une ligne ferroviaire de 1 570 kilomètres
Affectée au transport de voyageurs, la mise en service de la ligne à grande vitesse est prévue à l'horizon 2035, reliant Hanoï à Hô-Chi-Minh-Ville. La ligne s'étendra sur une longueur totale de 1 570 kilomètres, avec un coût total de construction évalué à environ 56 milliards de dollars. Le rapport final, attendu pour le 7 octobre, devrait ainsi proposer des solutions pour renforcer la cohérence et l'indépendance de l'industrie ferroviaire vietnamienne.