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Immobilier au Vietnam : les prévisions pour le second semestre 2022

Immobilier au Vietnam : les prévisions pour le second semestre 2022Immobilier au Vietnam : les prévisions pour le second semestre 2022
Écrit par Lepetitjournal Ho Chi Minh Ville
Publié le 11 août 2022, mis à jour le 11 août 2022

Au Vietnam comme dans d’autres pays, le marché de l’immobilier est aujourd’hui dans une situation paradoxale : la reprise est là, de toute évidence, mais l’inflation aussi. Établir des perspectives devient du coup un exercice bien délicat.

Les statistiques de l’Association des agents immobiliers vietnamiens (VARS) montrent que seuls les immeubles résidentiels de faible hauteur et les terrains nus sont en mesure de connaitre une évolution notable quant à leurs prix.

Morosité de l'immobilier pour les particuliers

Il apparaît en outre que même si le développement urbain reprend son cours, le spectre de l’inflation pousse bien des ménages à vouloir détenir des biens immobiliers plutôt qu’en vendre. Aussi peut-on s’attendre à un second semestre en demi-teinte sur le marché de l’immobilier.

Il n’en demeure pas moins que les grandes villes restent attractives et que, pour ce qui est du logement, la demande reste importante... Contrairement à l’offre, ce qui risque d’engendrer une hausse des prix de vente : plus 10%, selon les prévisions de la VARS.

Dynamisme pour les industriels

Cette même VARS espère que le décret 35/2022/ND-CP publié par le gouvernement fin mai donne un coup d’accélérateur aux projets de parcs industriels et de zones économiques, ce qui aurait pour effet de redonner un peu de tonus au marché de l’immobilier.

Il ne faut sa cacher par ailleurs que dans un contexte international pour le moins incertain, le Vietnam semble tirer son épingle du jeu. Tout comme le conflit russo-ukrainien, la politique « zéro covid » prônée et menée par la Chine impacte les chaînes d’approvisionnement, les coûts de transports. Bien des pays sont alors tentés de relocaliser leurs usines dans des pays a priori stables, comme l’est justement le Vietnam. Témoin le groupe Samsung, qui prévoit par exemple de construire un centre de recherche et de développement de très grande envergure en périphérie de Hanoï.

Autant dire que les zones industrielles sont promises à un bel essor et qu’il y a là un terrain pour le moins fertile. On ne peut pas en dire autant des petits commerces, pour lesquels les locations restent pour l’instant hésitantes, comme si la crise sanitaire n’était pour le coup pas encore tout à fait digérée.