Thomas Catteau, élève français en classe de 6e au lycée français Marguerite Duras depuis quelques mois, a gentiment accepté de répondre à nos questions.
Contrairement à d’autres élèves ayant fait toute leur scolarité dans cet établissement, Thomas ne restera sûrement que quelques années en raison de la profession de ses parents. Après le Congo et l’Autriche, Thomas et sa famille sont arrivés au Vietnam en janvier de cette année.
Son expérience de jeune voyageur international intriguera certainement les parents songeant de s’expatrier à Ho Chi Minh Ville, ou s’interrogeant de la manière dont les enfants vivent l’expatriation.
Le Petit Journal : Est-ce difficile de changer autant de pays ?
Thomas Catteau : Chaque déménagement est un peu difficile au début, parce que je dois quitter tous les amis que je me suis fait. Mais j’essaye de ne pas être nostalgique et de profiter du moment présent. Si je dois donner un conseil à un élève qui déménage autant que moi, c’est d’aller vers les gens et de rester ouvert pour se faire des amis.
LPJ : Y a-t-il des avantages à changer autant de pays ?
Oui, carrément ! J'ai découvert trois continents différents, c'est super enrichissant. J’ai appris plein de choses sur l'histoire et la géographie des différents pays. Par exemple, beaucoup de gens ne savent même pas où se trouve le Congo, mais moi je suis un pro de la géographie africaine !
Aussi, j’ai connu trois modes de vie très différents alors ces expatriations m’apprennent à m’adapter. Je me suis toujours bien intégré dans les pays où on est allés.
LPJ : Apprécies-tu le fait d’aller à l’école avec des personnes de différentes cultures ?
J’aime beaucoup. Il y a beaucoup d’expatriés et chacun a une vie différente donc on peut en apprendre plus sur les autres cultures et les autres façons de vivre dans les autres pays.
LPJ : Est-ce que la culture vietnamienne te plaît ?
Oui, j’aime bien la nourriture vietnamienne. Mon plat préféré est le pho. Et j’ai commencé à faire du badminton ici, ça me plait beaucoup !
LPJ : As-tu une activité que tu aimes faire en dehors de l’école et que tu peux pratiquer peu importe où tu es ?
Je fais du piano. J’ai commencé à en jouer la première année ou on est arrivé au Congo et j’ai toujours continué depuis. Quand on est arrivé ici, on a tout de suite acheté un piano et trouvé un professeur.
LPJ : Penses-tu que changer autant de pays t’aidera dans ta profession ?
Oui, sûrement. J’aimerais être journaliste. Ça m’aidera déjà avec les langues, et si je fais une année de césure un jour, je pourrais peut-être revenir en Asie parce que je connais déjà un peu le mode de vie ici.
LPJ : Aimes-tu étudier ici ?
Oui, j’aime bien cette école. L’enseignement est similaire à ce que j’ai connu avant, et les gens m’ont bien accueilli. Maintenant, je me sens vraiment à l’aise ici.