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PAROLES D’EXPATS VOLONTAIRES – Rien ne sert de partir, il faut s’engager à point!

Écrit par Lepetitjournal Ho Chi Minh Ville
Publié le 2 décembre 2015, mis à jour le 9 décembre 2015

Lepetitjournal.com Ho Chi Minh Ville s'est rendu à la journée « Paroles Volon'terre » du 21 novembre sur le thème du développement durable et a ainsi rencontré quatre volontaires actuellement en mission au Vietnam.

Les missions de volontariat internationales permettent à des professionnels de venir exercer à l'étranger. Il s'agit d'un engagement à temps plein exercé dans un but d'intérêt général. Différentes associations de volontariat international existent et proposent régulièrement des missions dans différents domaines d'activités (éducation, aide médicale, psychologique etc.).

Le volontaire dès lors qu'il s'engage est alors régit par un statut public particulier. Etre volontaire c'est s'investir dans un projet solidaire tout en s'immergeant au sein d'une nouvelle culture, de rencontrer et de partager avec les populations locales.

Agés entre 20 et 37 ans, Lise, Emmanuelle, Etienne et Sébastien, expatriés en mission de volontariat, ont accepté de se prêter au jeu de l'interview pour nous faire partager leurs expériences au Vietnam.

Lise habite à Danang et y réalise une mission de deux ans, elle travaille sur une passerelle numérique. Elle y est formatrice en informatique et est responsable de la coordination de deux équipes. Lise souhaitait s'engager à l'international et avait donc épluché les annonces sur internet. C'est par le biais de l'ONG La Guilde qu'elle a trouvé une mission qui lui correspondait et qu'elle a décidé de sauter le pas. Elle avoue alors que «c'est un peu par hasard » qu'elle s'est retrouvée au Vietnam.

Ce qui n'est absolument pas le cas d'Emmanuelle, 24 ans, qui elle souhaitait plus que tout s'engager au Vietnam. Ses grands-parents y ayant vécu plusieurs années, Emmanuelle confie avoir «entendu beaucoup d'histoires» qui exacerbèrent son désir de découvrir ce pays. C'est ainsi grâce à France Volontaire qu'elle a pu réaliser son souhait. Emmanuelle est psychologue et réalise sur Ho Chi Minh Ville une mission de treize mois. Jeune diplômée en psychologie cette mission s'inscrit ainsi dans la continuité de ses études, cela lui permet également d'exercer dans un environnement fondamentalement différent de ce qu'elle aurait pu connaitre en France. Les patients d'Emmanuelle sont de tout âge, lors de ses séances elle les conseille, les écoute et les aide. Elle est, pour ce faire, accompagnée par un traducteur, ce qu'elle décrit comme particulièrement passionnant puisque celui-ci joue également un rôle de médiateur culturel. Cela lui permet d'avoir des relations encore plus privilégiées avec sa patientèle vietnamienne.

Etienne, âgé de 27 ans, est quant à lui arrivé au Vietnam il y a trois ans, il n'en est pas à sa première mission et fait désormais partie de l'association La bonne étoile. Etienne est kinésithérapeute, sa mission lui permet d'exercer sa profession au sein d'un orphelinat à Ho Chi Minh Ville. Il est lui aussi régulièrement accompagné d'une traductrice lorsqu'il soigne et s'occupe des enfants.

Enfin, Sébastien, 37 ans, travaille au sein d'une filière ananas dans le Nord du Vietnam, à Lao Cai. Le constat faisait état d'une grande dépendance des producteurs d'ananas face à certains acheteurs, ce qui induisait de nombreuses ventes à bas prix ou à perte. L'objectif principal de la mission de Sébastien est donc de remettre les producteurs en position de force dans la négociation commerciale. Etant déjà allé en Afrique, Sébastien souhaitait découvrir l'Asie. Ce qu'il a pu faire en s'engageant dans le volontariat international grâce à la coopération décentralisée Aquitaine via l'IFAID.

Si il ressort de ces interviews que la barrière de la langue peut parfois être un obstacle, nos quatre français apparaissent plus que ravis de pouvoir découvrir le Vietnam, d'?uvrer pour son développement et de venir en aide à ses populations.

Le plus difficile n'est pas de venir au Vietnam, ni d'y vivre, mais d'en repartir! Chacun de nos volontaires sont des férus de voyages, un retour en France parait difficilement envisageable pour la plupart, si ce n'est même inconcevable.

Si vous aussi voyager et vous engager dans la solidarité internationale vous intéresse, des missions sont régulièrement mises en ligne par les différentes associations de volontariat.

 

Camille Guével (lepetitjournal.com/Hochiminhville) 3 Décembre 2015

Photo: Emmanuelle & Etienne

Lepetitjournal Ho Chi Minh Ville
Publié le 2 décembre 2015, mis à jour le 9 décembre 2015