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« Fées, rêves et danses » : David Greilsammer est de retour au Vietnam

C'est ce soir 5 juillet à Hanoï ! Après avoir séduit le public vietnamien lors de sa première tournée en 2024, le pianiste et chef d’orchestre franco-israélien revient cet été pour une nouvelle série de concerts à travers le pays. De Hanoï à Ho Chi Minh-Ville, en passant par Huê, Dà Lat ou Dà Nang, il promet une traversée musicale intense, mêlant Beethoven, Ravel, Gershwin ou encore une création contemporaine de Georgie Ward. À la baguette ou au clavier, David Greilsammer offre un programme à son image : audacieux, poétique et résolument accessible.

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Écrit par Lepetitjournal.com de Hanoi
Publié le 5 juillet 2025, mis à jour le 7 juillet 2025

Il avait conquis les mélomanes, l’année dernière, à l’occasion d’une toute première tournée vietnamienne. Chef d’orchestre, pianiste, il passe de la baguette au clavier avec une aisance déconcertante.

 

David Greilsammer : le Vietnam s’apprête à accueillir un pianiste et chef d’orchestre

 

David Greilsammer, puisque c’est de lui qu’il s’agit, sera à nouveau au Vietnam, en ce mois de juin 2025. Il donnera notamment deux concerts à Hanoï : un premier le 5 juillet, à la tête de l’orchestre symphonique national du Vietnam, et un second, une semaine plus tard, qui sera cette fois un récital de piano au titre prometteur: « Fées, rêves et danses »… 

 

Mais que les non-hanoïens se rassurent, David Greilslammer sera également à Hue le 7, à Danang le 8, à Dalat le 10 et à Ho Chi Minh-ville le 11. Autant dire qu’il va se livrer à un véritable marathon vietnamien… pour le plus grand bonheur du public ! 

Le tout premier rendez-vous de cette nouvelle tournée vietnamienne est donc fixé au samedi 5 juillet, dans la grande salle de l’Académie nationale de musique. David Greilsammer y dévoilera les deux facettes de son immense talent puisqu’il se produira à la fois comme soliste et comme chef d’orchestre, au moins pour la première œuvre du programme qui n’est autre que le 3e concerto pour piano de Beethoven, soit l’un des grands piliers du répertoire. Viendront ensuite le célébrissime Boléro de Ravel et la 3e symphonie de Schumann, connue sous le nom de « symphonie rhénane ». Beethoven, Ravel, Schumann… C’est pour le moins éclectique, mais David Greilsammer fait justement partie de ces musiciens qui n’ont pas peur de mélanger les genres et les époques : il en a même fait sa marque de fabrique.

 

Ce sera en tout cas sa deuxième apparition à la tête de l’orchestre symphonique national, presque un an jour pour jour après un concert qui avait immédiatement donné aux musiciens l’envie d’entamer une collaboration suivie, chose qui n’arrive pas tous les jours !...

 

« Fées, rêves et danses »

 

Le deuxième rendez-vous hanoïen, lui, plus intimiste dans son format, est pris pour le 12 juillet à l’auditorium du lycée français Alexandre Yersin.

« Fées, rêves et danses »… Le titre suggère un voyage onirique et sensoriel des plus captivants. Et de fait, le programme est conçu comme un véritable parcours initiatique. Un parcours qui débute par le premier livre des Davidbündlerstänze de Schumann et qui se conclut par le second livre de cette série de danses romantiques et sensuelles, qui témoignent de l’amour du compositeur pour sa future épouse. De Schumann à Schumann, donc, mais en passant par Debussy, Gershwin, Purcell et Ravel, avant de repartir dans le sens inverse (Ravel, Purcell, Gershwin, Debussy, donc), avec pour axe de symétrie une création mondiale de Georgie Ward, une compositrice britannique. 

David Greilsammer nous propose ainsi une sorte de palindrome sonore où chaque œuvre dialogue avec sa voisine, renforçant ainsi l’idée d’un voyage circulaire…

Né en 1977 à Jérusalem, en Israël, David Greilsammer a débuté ses études pianistiques, à l’âge de six ans, au Conservatoire Rubin, avant de partir quelques années plus tard pour New-York, à la très prestigieuse Juilliard School, où il a notamment travaillé avec Yoheved Kaplinsky.

C’est en 2004 qu’il fait ses débuts en tant que soliste, avec un concert très remarqué au Lincoln Center de New-York, véritable point de démarrage d’une carrière on ne peut plus brillante, qui l’amène à se produire avec les plus grands orchestres et dans des salles de concert les plus prestigieuses du monde.

 

 

Depuis 2013, il est le directeur musical et artistique du Geneva Camerata, un orchestre atypique, composé d’une quarantaine de musiciens, qui se distingue par des projets innovants et souvent multidisciplinaires. Il est en outre, et ce depuis 2022, le directeur musical de l’orchestre philarmonique de Medellin, en Colombie. 

Passionné par la création, par l’innovation, il cherche à rendre la musique dite « classique » vivante et accessible au plus grand nombre…

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