Connaissez-vous le Leprechaun, ce petit être de la mythologie irlandaise ? Dans le cas contraire nous vous invitons à lire notre article sur le sujet: FOLKLORE ET MYTHOLOGIE IRLANDAIS - L’ambigüité du Leprechaun
Voilà, maintenant que vous savez tout, parlons des aventures du petit lutin vert au cinéma !
Film d'horreur...ou pas...
Né au début des années 90, alors que l’industrie du film d’horreur est en plein tourment, un horrible petit lutin vert tiré donc du folklore irlandais n’a pas eu peur du ridicule.
Devenu culte malgré lui, le film de Mark Jones, Leprechaun, sort en 1993 avec dans le rôle-titre Warwick Davis (que l’on a pu voir 5 ans auparavant dans Willow). On regarde volontiers la jeune Jennifer Aniston (qui, soulignons-le, fait ses premiers pas au cinéma!) déchaîner contre elle et les siens la colère d’un farfadet à qui l’on a volé son or.
Les choses auraient pu en rester là mais non, l’abominable lutin (comme disent nos amis québécois) est tenace ! Il est revenu et il est même devenu une franchise !
Ce ne sont ni 2 ni 3 mais bien 7 suites qui ont débarqué sur nos écrans entre 1994 et 2018. N’ayant rien à voir ou si peu avec le premier épisode, ces différents volets (qui sont sans rapport les uns avec les autres) sont une escalade (ou une dégringolade) de scénarios très très bêtes et pas vraiment méchants.
Ainsi, à l’image de notre gendarme de Saint Tropez international (mais en vraiment, vraiment moins réussi), le leprechaun se cherche une fiancée (dans le deuxième volet intitulé La fiancée de Leprechaun), fait une virée à Las Vegas (dans Leprechaun 3), voyage dans l’espace (si, si, ils ont osé) dans Leprechaun 4: Destination Cosmos.
Après l’exploration spatiale, voici venir celle de la banlieue en deux actes. La créature, davantage comique que démoniaque, se met au hip-hop (avec le rappeur Ice-T dans le second rôle) et se frotte à une bande de banlieusards dans In The Hood et Back 2 tha Hood (titres originaux qui révèlent toute la saveur horrifico-ridicule des ces films). Des sommets de bêtise et de grossièreté semblent alors avoir été atteints mais, le lutin sadique n’ayant pas encore assouvi sa soif de vengeance, va suivre Leprechaun: Origins. On se demande même comment le monde du cinéma (et l’univers, tout entier) n’a pas sombré après tant de débilité!
Leprechaun Returns !
La malédiction de l’elfe teigneux n’en finit pas de nous poursuivre et frappe cette fois-ci le géant américain Netflix. Leprechaun Returns, le dernier volet de la franchise sorti en 2018, qui se veut comme une suite directe du premier épisode, est programmé sur la plateforme ce mois-ci.
On ne vous promet pas un grand moment de cinéma ni un documentaire sur les légendes irlandaises mais un personnage facétieux et attachant, une bonne dose de mauvais goût dans une comédie horrifique divertissante.
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