Alors que le conflit entre Israël et l’Iran s’intensifie, plusieurs compagnies aériennes américaines et européennes dont United, Air France-KLM, British Airways et Air Canada, suspendent temporairement leurs vols vers des destinations clés du Golfe comme Dubaï, Doha et Bahreïn. Une mesure exceptionnelle dans une région habituellement perçue comme stable pour le transport aérien.
Alors que le conflit entre Israël et l’Iran entre dans sa deuxième semaine, plusieurs compagnies aériennes américaines et européennes annoncent la suspension temporaire de leurs vols à destination du Golfe, dans un climat régional marqué par l’incertitude et les menaces d’escalade.
American Airlines a suspendu ses vols quotidiens vers Doha, tout comme Finnair, tandis que United Airlines a interrompu son service vers Dubaï, invoquant les risques liés aux opérations militaires en cours. Air France-KLM a annulé plusieurs vols vers Dubaï cette semaine et British Airways a suspendu ses liaisons vers Bahreïn jusqu’à la fin du mois, citant des contraintes opérationnelles et des restrictions de l’espace aérien. De son côté, Air Canada a également suspendu ses vols vers Dubaï.
Ces décisions, rares dans une région habituellement considérée comme un havre de stabilité pour les transports aériens, soulignent l’inquiétude croissante face à une possible extension du conflit. L’Iran a en effet menacé de cibler les bases américaines situées dans le Golfe en cas d’intervention de Washington, ainsi que de fermer le détroit d’Hormuz, passage stratégique pour le commerce mondial de pétrole.
Les hubs de Dubaï (Emirates) et Doha (Qatar Airways), essentiels pour les connexions intercontinentales entre les États-Unis, l’Europe et l’Asie, voient ainsi leur rôle remis en question à court terme, dans un contexte régional sous tension.
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