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Kev Adams « le début d’une nouvelle histoire » à Dubaï

Kev Adams Dubai Kev Adams Dubai
Écrit par Tiffany BUSSER
Publié le 5 février 2020, mis à jour le 5 février 2020

Au retour d’un mois à Los Angeles, Kev Adams est passé quelques jours par Dubaï pour jouer son nouveau spectacle "Sois 10 ans".

Avec à 28 ans, une dizaine de films et trois spectacles à son actif, il continue de faire évoluer son image – on ne parle pas que de la coupe de cheveux. Ce qui ne change pas ? Son énergie et sa sincérité. Entre avions, représentations et signatures de contrats, il se pose avec le Petit Journal pour parler de ses perspectives et saluer son public frenchy des émirats.  

 

kev Adams Dubai

 

 

Lepetitjournal.com/dubai : C’est la première fois que vous jouiez à Dubaï ?

Kev Adams : Oui ! Je suis déjà venu quelques jours en vacances. Mais pour jouer, c’est la toute première fois.

C’est un moment à ne pas manquer, mes premiers contacts avec le public local est toujours un moment important pour moi. Je pense à ce petit café-théâtre à Genève ou j’ai joué il y a 10 ans, il devait y avoir 40 personnes dans la salle, c’était un peu troublant pour moi. Je pense à trois d’entre eux, qui viennent maintenant systématiquement me voir à l’Arena de Genève ou je joue souvent, qui fait 6000 places. On a gardé une proximité, j’ai l’impression d’avoir fait une partie de mon histoire avec ces gens-là. Et comme Dubaï c’est la première fois, c’est aussi le début d’une nouvelle histoire.

J’ai adapté mon spectacle Sois 10 ans, comme je l’ai fait aux USA. Forcément, j’ai parlé à des Français qui vivent à Dubaï, de la ville. Pour les français qui sont ici depuis longtemps c’est sympa d’avoir un shot de culture française. Je parle de toute la culture française actuelle : émissions de télé, animateurs, les gens qu’on peut rencontrer en France… C’était le cas à Chicago où on m’a dit « on avait l’impression de retrouver un peu la France ».

On va réchauffer un peu les fraiches soirées Dubaïotes du mois de Janvier 

 

Quelle vision avez-vous de Dubaï ?

J’ai une vision assez neuve, très éblouie. À chaque fois que je viens ici c’est assez incroyable, il fait très beau. Et très chaud. Je suis venu cet été au mois d’Aout, suis mort, après je suis rentré en France. C’est une ville si neuve, il y a quelque chose d’assez international, on a l’impression que le monde entier vit ici, c’est très agréable. C’est un peu l’Arche de Noé.

 

Vous rentrez à peine d’un mois à Los Angeles, avec notamment votre nouveau spectacle Sois 10 ans dans les bagages. Quelle différence cela fait d’être là-bas ?

Oui, c’était pour souffler un peu de la tournée et faires aussi quelques petites dates sur place.

Je viens de faire mon spectacle à San Francisco, puis à la Silicone Valley et à Los Angeles et maintenant à Dubaï, c’est assez incroyable.

Une des différences est que les américains ont un temps d’attention moins long, par essence. Ils n’ont pas l’habitude d’aller pendant 1.45 au spectacle. Surtout si j’improvise, ça peut facilement durer deux heures.  Je me suis rendu compte que les gros spectacles humoristiques aux USA, ceux qu’ils vont voir dans les « arenas » durent entre 55 minutes et 1h05. C’est court ! Donc je me suis adapté à ça. J’ai aussi adapté le contenu. J’avais un sketch sur le comportement, l’énervement sur la route que j’aime beaucoup mais très franco-français. Aux USA, pas de flash et pas d’embrouilles ! D’ailleurs ça doit être peu pareil à Dubaï non ?

lepetitjournal.com : Oui, un peu. On se fait flasher aussi mais on ne s’embrouille pas !

 

Une phrase qui fait craquer les Américaines ?

« Je suis français ». Classique, ça marche bien

 

La dernière décennie a été extraordinaire pour vous. Vous avez réalisé des rêves comme celui de faire un spectacle avec Gad. Qu’y a-t-il dans la bucket-list pour cette nouvelle décennie ?

Elle est trèèès grande. C’est plus une bucket-list, c’est une global list !

Essayer de montrer aux gens d’autres facettes, au cinéma, à la télé ou même sur scène. C’est un peu le principe des prochaines années : l’idée c’est de faire grandir le spectre, faire évoluer l’image, toujours de manière très naturelle. Je le fais depuis le début simplement en saisissant les projets. J’essaie d’être le plus assidu possible dans le suivit et il y a de très belles choses. C’est un métier qui se travaille en amont, tout doit être prêt et là c’est le cas donc j’espère que les projets vont se faire.

 

Vous nous en dites plus ?

Quand j’en parle c’est soit trop tôt, soit pas de la bonne manière donc je préfère attendre que les choses se fassent. C’est un métier trop instable pour en parler. Les choses pourraient ne pas s’appeler comme ça, ne pas avoir ce sens-là… donc je reste toujours en suspens.

 

Alors parlons de rêves ?

Plein de rêves. Faire un spectacle en anglais par exemple et pourquoi pas, dans quelques années, un film qui raconte justement le « struggle » comme disent les américains, d’apprendre une langue et la difficulté de jouer dans cette langue, quand à la base tu ne la parles pas du tout. J’ai envie de plein de choses, comme jouer dans des productions internationales – et pas seulement américaines. Les gens pensent toujours que c’est forcément américain – j’adore l’inde et je trouve que Bollywood est un cinéma étonnant. Des pistes ont été ouvertes de ce côté-là. J’aimerais aussi beaucoup faire autre chose que du cinéma, de la télé ou de la scène. Relever d’autre défis, de faire de la Radio ou même des podcasts. J’aime bien avoir 200 000 vies en une et je compte bien continuer !

Kev Adams

 

Ferez-vous une autre saison de Masked Singer sur TF1 ?

C’est une bonne question ! Et je n’ai pas la réponse pour le moment. TF1 nous a déjà approché pour parler de la saison 2, qu’ils veulent faire. Moi je me suis éclaté à faire cette émission. J’ai commencé en me demandant, logiquement, « est ce que c’est vraiment ma place » mais j’ai trouvé l’émission super, c’est vraiment du show. J’y retournerai avec plaisir. La discussion est en cours

 

Vous avez aussi récemment posté la vidéo de « Coffee Break » un court métrage tourné aux USA… Vous avez d’autres pépites comme celle-ci en stock ?

Oui je l’ai tourné l’année dernière mais ce sont des choses que j’ai envie de partager avec les gens. C’est une expérience différente, c’est ce qui la rend intéressante. J’ai une petite série de courts métrages que je vais poster, ça permet de mettre des jeunes metteurs en scène en avant. Ce sont toujours des rencontres incongrues ! Le réalisateur de Coffee Break, Luca Divac, est le fils d’un joueur de basket NBA, je l’ai rencontré dans une école de ciné. Ça s’est fait naturellement.

 

D’ailleurs dans le film, vous quittez votre petite amie. Quel conseil donnerait mamie Claudine, votre grand-mère, pour rompre ?

Elle dirait sois honnête et parle avec ton cœur, ça paye toujours. C’est une grande femme mamie Claudine, elle donne de bons conseils.

 

Un motto ?

Ne pas se comparer, continuer d’avancer dans sa ligne à soi. Je viens de faire mon spectacle à San Francisco, puis à la Silicone Valley et à Los Angeles et demain à Dubaï, c’est assez incroyable. Mais je ne veux pas me demander si tel ou tel autre artiste a fait plus ou moins. Par rapport à la où j’en suis dans ma vie, à 28 ans, c’est un truc de fou. Ça me fait très plaisir de pouvoir partager ce spectacle et mes autres projets aux quatre coins du monde. Rester dans sa ligne, ne pas se comparer : c’est un conseil que je donne mais que je me donne à moi-même surtout. Et ce n’est pas facile !

 

 

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