La récente révision du calculateur de loyers Rera, qui permet une augmentation annuelle pouvant aller jusqu'à 20 % dans certains cas, reflète les taux actuels du marché, déjà élevés.
Les locataires de Dubaï font face à une situation de plus en plus difficile. À la fin de leurs contrats de location, ils se retrouvent souvent dans des négociations tendues avec les propriétaires, dont les biens ont été réévalués par le Dubai Land Department, influencés par le calculateur de loyer de la Real Estate Regulatory Authority (Rera).
Réévaluation et augmentation des loyers à Dubai
La récente révision du calculateur de loyers Rera, qui permet une augmentation annuelle pouvant aller jusqu'à 20 % dans certains cas, reflète les taux actuels du marché, déjà élevés. Cette situation a provoqué une flambée du marché locatif, où la demande dépasse largement l'offre disponible.
Les quartiers de villas de premier ordre, où les prix ont augmenté de manière significative, obligent certains locataires à chercher des options plus abordables.
Les certificats d'évaluation des loyers permettent désormais aux propriétaires de faire réévaluer leurs biens
explique un expert immobilier local.
Cela permet aux propriétaires de justifier des hausses de loyer, alignées sur les tendances du marché.
Déménagements dans de nouveaux quartiers
Face à cette pression, de nombreux locataires, en particulier les familles nécessitant plusieurs chambres, envisagent de déménager plus loin du centre-ville. Des quartiers comme Damac Hills 2 et Dubai South deviennent des alternatives populaires, offrant des logements à des prix plus accessibles.
Les données du Dubai Land Department pour le premier trimestre 2024 montrent une hausse de 5,8 % des enregistrements de locations par rapport à 2023, atteignant 159 941. Cela confirme une tendance où de plus en plus de locataires préfèrent renouveler leurs contrats existants, malgré des augmentations de loyer, plutôt que de se lancer dans un marché locatif surchauffé.
De plus, la croissance des nouveaux enregistrements de location a été de 12,3 % au cours des trois premiers mois de l'année, tandis que le nombre de nouveaux contrats enregistrés a chuté de 4,1 %. Cela suggère que les locataires sont plus enclins à rester dans leurs logements actuels, malgré les augmentations de loyer, pour éviter les incertitudes et les coûts associés à un déménagement.
En conclusion, le boom immobilier à Dubaï continue de bouleverser le marché locatif, mettant les locataires sous pression et redéfinissant la géographie résidentielle de la ville.
Sur le même sujet
L'annuaire 
