À Dubaï, le soleil brille presque toute l’année… et pourtant, la carence en vitamine D y est largement répandue. Un paradoxe surprenant dans un pays si ensoleillé. Entre climat extrême, vie en intérieur et habitudes de protection solaire, notre corps peine parfois à faire le plein de cette vitamine pourtant essentielle. Le Dr Hélène Che, rhumatologue à Dubaï, décrypte les causes de cette carence silencieuse et nous donne ses conseils pour y remédier.


Dubaï rime avec lumière, chaleur et ciel bleu. Et pourtant, la carence en vitamine D est un vrai fléau… même ici. Chez les adultes comme chez les enfants, cette vitamine est indispensable à la solidité osseuse et au bon fonctionnement du corps.
Alors pourquoi sommes-nous si nombreux à en manquer, et que faire ?
Dr Hélène Che, rhumatologue à Dubaï, nous explique.
Il y a un paradoxe qui me fait toujours sourire ici à Dubaï : on vit sous un soleil de plomb, et pourtant, la majorité de mes patients sont carencés en vitamine D. Oui, même vous, qui bronzez le week-end !
Pourquoi ? Parce qu’entre les heures chaudes qu’on évite, les vêtements couvrants, les intérieurs climatisés et la crème solaire (indispensable, on est d’accord), la peau ne reçoit pas les rayons UV nécessaires pour produire cette fameuse vitamine.
Et pourtant, la vitamine D, c’est le carburant discret de nos os. Sans elle, pas de bonne absorption du calcium, pas de minéralisation correcte, et à la clé : fatigue, douleurs, fragilité osseuse, risque accru de fractures, ostéoporose...
Le bon réflexe ? Un simple dosage sanguin, rapide et accessible.
Et s’il y a un déficit — ce qui est très courant — on compense avec une supplémentation adaptée (gouttes, comprimés, selon l’âge et les besoins).
On sous-estime souvent l’impact d’une carence sur le bien-être global : elle peut aussi être liée à une baisse d’énergie, un moral en berne, voire des troubles du sommeil. Et c’est parfois en corrigeant ce petit déficit qu’on voit revenir la vitalité.
Le soleil est là, c’est vrai. Mais dans ce cas précis, ce n’est pas suffisant. Et ce n’est pas un échec. C’est juste de la prévention intelligente.
Le Dr Helene Che consulte en français, en anglais et en chinois cantonais.
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