lepetitjournal.com de Cotonou est parti à la rencontre de Josiane Ayaba Abéla, retraitée française et écrivaine. Voici le récit de son expatriation qui était pour elle « une évidence ».
20 ans de voyages réguliers avant l’expatriation
Pour Josiane, 65 ans, originaire de Marseille, l’expatriation n’a pas été un hasard. Après 20 ans de visites régulières au Bénin, son projet de venir s’y installer une fois retraitée fut « une évidence » . C’est en 2001 qu’elle foule le sol Béninois pour la première fois et, comme elle le dit :
« Ça a été un amour immédiat pour ce pays, pour des raisons que je ne m'explique pas encore en totalité. Peut-être pour l'accueil qui m'a été fait, la gentillesse des gens, leur amabilité, les paysages...»
Ici, elle y a retrouvé son équilibre, une réelle sérénité et explique :
« C’est comme si un énorme poids m’avait enfin quitté » .
Même si elle considère qu’il y a eu quelques modifications dans ce qu’elle avait prévu au début, et qu’il y a eu une période de flottement et d’acclimatation à ce nouvel environnement, « je ne regrette pas mon choix » rajoute t’elle.
Sa famille se trouve en France et à ce sujet elle déclare : « ils viendront pour les vacances et pourront alors comprendre mon choix ».
Un livre et des projets !
Depuis 7 mois déjà, Josiane vit son expatriation au pays de la terre rouge comme un succès et remercie le Bénin pour son accueil.
Elle est actuellement en train de relancer son activité de biscuiterie qui marchait très bien en France. Elle affirme que son but est « d’offrir de l’emploi à quelques femmes motivées ». En attendant que le projet se finalise, elle nous confie :
« Je suis écrivaine. Il y a quelques semaines je me suis enfin décidée à m'occuper de la promotion de mon 1er livre LE ROI ET LE LION, un conte qui se passe au Bénin bien sûr, mais que j'ai écris en France. Le succès a été immédiat et je parcours à présent le pays pour des séances de dédicaces. »
Un parcours courageux que nous espérons suivre dans le temps. Il n’est pas toujours évident de sauter le pas de l’expatriation mais, pour Josiane, « cette évidence » ne l’a pas trompée.