![warm up café](https://backoffice.lepetitjournal.com/sites/default/files/2021-01/20210117_180316_0.jpg)
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Pour lutter contre les risques de propagation du coronavirus, les autorités provinciales de Chiang Mai ont décidé de prolonger la fermeture des lieux de divertissements jusqu’à la fin janvier.
Les autorités provinciales de Chiang Mai ont décidé de prolonger certaines mesures restrictives en vue d'éviter les risques de propagation de l’épidémie de Covid-19 alors que la ville a enregistré 23 cas de Covid-19 depuis le début du mois de janvier et aucun nouveau cas depuis le 13 janvier.
Les lieux de divertissements tels que les discothèques, karaokés, bars et pubs doivent rester fermés jusqu’au 31 janvier, au lieu du 20 janvier comme annoncé initialement. La vente d’alcool à consommer sur place dans les restaurants reste également interdite jusqu’à la fin du mois de janvier.
Plusieurs écoles dont Prince Royal College, Dara College, Montfort College et Sacred Heart College ont également décidé de suspendre les cours en présentiel jusqu’au 31 janvier.
L’ensemble des cas positifs au Covid-19 survenus au début du mois de janvier est lié à deux lieux de divertissements, le Riverside et le Warm Up. Une jeune femme de 25 ans de Bangkok s’était rendue dans plusieurs bars de la ville le soir du Nouvel An notamment le Tha Chang Cafe, le Warm Up Cafe, le Pretty Club Xclusive, l'Infinity Club et le DC Chiang Mai avant de présenter des symptômes du Covid-19 et de se faire testée positive au coronavirus. Un autre groupe d’infections a été découvert au Riverside Bar.
Une "simple campagne de pub"
Le 28 novembre, la ville de Chiang Mai enregistrait son premier cas de Covid-19 après des mois sans aucune infection, suscitant un vent de panique. Entrée en Thaïlande illégalement depuis la Birmanie le 24 novembre, une jeune femme avait été testée positive au Covid-19 à Chiang Mai quatre jours plus tard.
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Pour rétablir la confiance auprès des voyageurs, l’association de l’industrie du tourisme de Chiang Mai avait annoncé lors d’une campagne pour rassurer les touristes, que les personnes qui seraient infectées par le virus lors d’une visite à Chiang Mai recevraient en compensation la somme de 100.000 bahts.
Selon le président de l’association, Phanlop Sae-chiew, l'indemnité de 100.000 bahts ne s’applique que pour les personnes qui auraient pu être contaminées lors de ce cluster et n’est dès lors pas valable pour la nouvelle série d'infections. “La campagne était une réponse aux cas d’infections de personnes qui travaillaient en Birmanie, la campagne ne couvre pas les infections du Warm Up Café ou d’ailleurs”, explique-t-il au journal Khaosod English.
En décembre, le Warm Up Café avait publié sur sa page Facebook, dans un post aujourd’hui supprimé après qu’une cliente se soit plainte, que toute personne contractant le virus serait payée 100.000 et 1 million de bahts en cas de décès suite à l’infection. Une annonce qui était avant tout marketing.
“J’ai appellé le Warm Up Café et ils m’ont dit que c’était juste une campagne de publicité”, a commenté la cliente Shanunphat Chaowchaiyut sur sa page Facebook. “Ils ne voulaient pas dire que c’était sérieux. Ils m’ont dit que si je voulais mon argent, je devais demander au gouverneur. C’est comme ça que l’on répond à une cliente”, ajoute-t-elle.
Le vice-gouverneur de Chiang Mai, Weeraphan Dee-on, a déclaré de son côté que la campagne n'était pas soutenue par le gouvernement ou liée à celui-ci.