Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Funérailles officielles pour le dernier Nizam d'Hyderabad

Le palais du Nizam d'Hyderabad, Chowmhalla palaceLe palais du Nizam d'Hyderabad, Chowmhalla palace
Dr Murali Mohan Gurram
Écrit par lepetitjournal.com de Chennai
Publié le 18 janvier 2023, mis à jour le 19 décembre 2023

Le dernier Nizam titulaire d'Hyderabad, Mukarram Jah, décédé à l'âge de 89 ans en Turquie où il résidait depuis 1993, sera enterré avec tous les honneurs de l'État à la Mecca Masjid d'Hyderabad mercredi 18 janvier 2023.

Le ministre en chef K Chandrashekar Rao, plus connu sous le nom de KCR, a exprimé ses condoléances et a demandé au secrétaire en chef de prendre les dispositions nécessaires. Le conseiller du gouvernement a également été chargé de coordonner l'organisation des funérailles avec la famille de Jah.

Le corps est arrivé à Hyderabad dimanche et a été transféré au Chowmahalla Palace, la demeure familiale des Nizam, où les rituels pré-enterrement ont été effectués lundi. Mukarram Jah, selon ses dernières volontés, sera enterré aux côtés de ses prédécesseurs de la dynastie Asaf Jahi.

 

Mukarram Jah et sa 1ère femme Ezra Birgin
Mukarram Jah et sa 1ère femme Ezra Birgin

 

Mukarram Jah, ou comme il s'appelait Nawab Mir Barket Ali Khan Walashan Mukarram Jah Bahadur, était lié à deux des dynasties les plus connues du monde musulman. Sa mère, Durrushehvar, était la fille unique d'Abdul Majid, le dernier calife de l'Islam, qui fut envoyé en exil par Mustafa Kemal Ataturk qui abolit le califat. Son père était Azam Jah, le fils aîné du Nizam Mir Osman Ali Khan, dont le royaume a été fusionné avec l'Inde le 18 septembre 1948.

Mukarram Jah a été officiellement appelé Nizam d'Hyderabad jusqu'en 1971, date à laquelle les titres et les bourses privées ont été abolis par le gouvernement indien. Avant son exil en Turquie, il avait quasiment dilapidé l'immense fortune laissé par son grand-père le Nizam Osman Ali Khan.

 

Pendant des années, j'ai lu des histoires sur le souverain excentrique d'un État musulman qui comptait ses diamants au kilogramme, ses perles à l'acre et ses lingots d'or à la tonne, mais qui était si radin qu'il économisait sur la facture de lessive en se baignant dans ses vêtements", a écrit John Zubrzycki, l'auteur de The Last Nizam : The Rise and Fall of India's Greatest Princely State, en décrivant Mukarram Jah.
 

Sujets du moment

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions