L’artiste Zarina Hashmi née en 1937 à Aligarh (Uttar Pradesh) s’est éteinte il y a tout juste un mois le 25 avril dernier à Londres.
Zarina comme elle aimait être appelée est une figure indienne de l’art.
Son expérience et sa vie personnelle ont défini son style. Les lignes épurées et la géométrie que l’on retrouve dans ses œuvres reflètent son intérêt pour l’architecture et les mathématiques. L’artiste a d’ailleurs été diplômée en mathématique avant d’emprunter la voie artistique. Elle a, notamment, étudié les techniques de gravure sur bois à Bangkok et Tokyo et la sculpture à Paris en tant qu'apprenti chez Stanley William Hayter au sein de l’Atelier 17.
Certaines de ses premières œuvres, au style abstrait et aux formes géométriques marquées, ont été comparées à l’art minimaliste de « Sol » LeWitt.
Son identité de femme indienne, sa naissance dans une famille musulmane et son grand intérêt pour les voyages sont autant de caractéristiques qui se retrouvent dans ses œuvres. Elle utilise, notamment des éléments visuels provenant de la religion de l’Islam.
Au cours de sa carrière, Zarina a exposé à travers le monde. Ses œuvres étaient visibles à New York, Chicago, San Francisco, Delhi mais aussi Paris. En 2011, elle fait partie des quatre artistes (ou groupes d’artistes) qui représentent l’Inde, lors de la première participation du pays à la Biennale de Venise.
A 83 ans, l’artiste est décédée, laissant des œuvres singulières derrière elle.
L’hommage rendu par la presse internationale témoigne de l’immense respect que lui portaient artistes, commissaires d’expositions, écrivains, poètes et tous ceux qui l’ont bien connue.
Ci-dessous quelques-uns de ses travaux pour mieux cerner le style de l’artiste.
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