Le Tata Mumbai Marathon s’est déroulé le 19 janvier 2020 dans les rues de la ville. L'événement comprend six catégories de course et est, selon les organisateurs, parmi les dix marathons mondiaux les plus importants. Cependant, les 55 322 inscrits proviennent en très grande majorité d’Asie. Cette année, on compte un peu moins de 10 000 coureurs pour le marathon et un peu plus de 15 000 pour le semi-marathon.
Quelques jours après la course, deux Français et un Anglais ont pris quelques minutes pour nous livrer leurs impressions. Si vous envisagez de vous inscrire pour l'année prochaine, lisez leurs témoignages très positifs et foncez !
Thomas Audic, professeur d'EPS du Lycée Français International de Mumbai, a couru la distance reine, les 42,195 km du marathon et a coupé la ligne d'arrivée après 3h 25min 45s de course en atteignant son objectif de passer sous la barre des 3h 30.
Charles François, Product Group Manager - Sugars Greater Asia chez Roquette a couru avec Jason Benham, Instructeur et Coach à Mumbai, le semi-marathon, soit 21,0975 km. Charles a terminé en 1h 43mn 51s et Jason en 1h 53mn 2s.
Contrairement à Thomas et Jason, qui sont des coureurs réguliers depuis une dizaine d'années, Charles a commencé à courir pour travailler son endurance et perfectionner ainsi son jeu au tennis et au football, deux sports qu’il pratique régulièrement. “Mais au fur et à mesure des séances j’ai découvert que l’on pouvait y prendre du plaisir.”, nous explique-t-il.
Pourquoi se sont-ils inscrits au Tata Mumbai Marathon ?
Tous trois ont voulu participer à la course mythique de Bombay pour se fixer un but, mais aussi pour le parcours qui permet d'apprécier les plus beaux endroits de la ville sans le bruit des voitures.
Thomas nous a confié : “C'était l'occasion de courir à Mumbai dans des rues sans bus, sans voitures et tuktuk. Le pied ! Et courir sur le Sea Link, c'est plutôt agréable à vrai dire même si on ne voit pas la fin du pont. C'est très long.”
Charles explique ainsi ses motivations : “1) de participer au plus emblématique événement running de Mumbai (55 000 participants !), 2) de courir avec mes amis sur ce beau parcours (Sea Link, Worli Seaface, Marine drive...), 3) de battre mon record of course !”
Jason s’inscrit à des événements comme les semi-marathons parce que cela lui permet d’avoir un objectif. De plus, il peut ainsi collecter de l’argent pour soutenir une ONG (le TMM est aussi un événement charitable) : “J'apprécie de pouvoir soutenir ainsi les causes qui me sont chères.”
Leurs impressions après la course
Tous trois sont unanimes, malgré le nombre important de participants (plus de 55 000 inscrits) et la diversité des courses (6 distances différentes), l’organisation du TMM est quasi parfaite. Le soutien du public qui s’est levé tôt (le marathon et le semi-marathon démarraient à 5h15) pour venir applaudir les coureurs est particulièrement motivant. Pour Charles, les spectateurs lancent, avec des chants et des affiches, des messages engageants et parfois très drôles aux coureurs : “Ça ne fait pas de mal de rire pendant l’effort !”
Thomas souligne un point particulier : “Beaucoup de ravitaillement ce qui a son importance sur ce type de course. Impressionnant.” et avoue que le sourire et la détente des coureurs sur la ligne de départ lui ont permis de commencer la course plus sereinement.
Jason a été enthousiasmé par l’ambiance de carnaval tout au long du parcours et, bien sûr, par le passage du Sea Link et le long de Marine Drive au petit jour aux seuls sons des tambours ! “Mon meilleur souvenir est sans aucun doute l’ambiance festive créée par l'événement !”
La course est à l’image de Mumbai : les 5 sens en profitent ! Globalement une belle énergie se dégageait de l’événement, au demeurant très bien organisé !
nous dit Charles.
Comment se sont-ils entraînés ?
Thomas s’est préparé seul et raconte : “Dès que j'ai du temps libre, j'en profite pour aller courir. Ou pour faire du sport en tout cas. Les 3-4 derniers mois avant le jour J, je me suis entraîné à raison de 3-4 séances par semaine. En termes de charge de travail, cela représente 35-45 km par semaine. Pour éviter de tomber dans une routine, j'ai essayé de varier les lieux d'entrainements : Mahalaxmi race course, Worli Seaface, les portions de route entre Bandra et Versova, Juhu beach. De plus, mes séances étaient également très variées : focalisées sur le foncier, sur le travail d'allure, sur du fractionné et enfin des séances dédiées à la récupération.”
Charles a rejoint un club de coureurs amateurs, le BRC (Bandra Running Club), depuis son arrivée à Mumbai. C’est ainsi qu’il a rencontré Jason et y a découvert le plaisir de courir en groupe et de démarrer la journée sur une note sportive. Les membres se retrouvent une à deux fois par semaine vers 5h30 du matin pour un footing de 8 à 10 km dans Bandra : “Simple, convivial, sans engagement.” nous dit Charles et il ajoute : “Depuis mi novembre j’ai donc fait en sorte de sortir une fois par semaine pour me préparer au mieux à cet événement. Ayant passé les vacances de Noël au Sri Lanka, j’ai profité de l’air pur des collines ou du bord de mer pour peaufiner cet entraînement avec des sorties plus longues et plus vallonnées.”
Membre, lui aussi, du BRC, Jason court régulièrement de Pali Hill à Bandra Fort aller retour et pour augmenter les distances, il fait ce parcours deux fois ou s'entraîne sur la plage de Juhu.
lepetitjournal.com Bombay remercie les trois coureurs pour leurs témoignages et les félicite pour leur participation ainsi que pour leurs temps respectifs.
Les inscriptions pour le TMM sont généralement ouvertes pendant le mois d'août de l'année précédente et l'événement a lieu chaque année le troisième dimanche du mois de janvier.
Pour des témoignages sur toutes les distances, nous vous invitons à lire notre article de 2019 : J’ai couru le 16eme Tata Mumbai Marathon.
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