Le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de l'Irrigation l’a officiellement reconnu la semaine passée : un premier cas birman de grippe porcine en 2019 a été détecté dans l’état de Shan. Les prélèvements effectués sur les dépouilles de 14 porcs morts de manière suspecte dans le village de Wam Nwé, dans le district de Mine Lar, sont conclusifs : le virus de la grippe porcine a été détecté dans les échantillons. Si la maladie ne se transmet pas aux humains dans des conditions normales, elle est en revanche dévastatrice pour le cheptel porcin, pouvant tuer jusqu’à 90% des animaux infectés. Depuis août 2018, la Chine voisine subit cette même grippe porcine, laquelle a ravagé les élevages. Les chiffres précis ne sont pas connus vu le pays où l’épidémie sévit mais des experts estiment que ce sont 200 millions de bêtes qui sont mortes ou vont mourir de la maladie ou d’abattages par précaution en Chine en 2019. Dans le cas de la Birmanie, il ne s’agit pas encore d’une épidémie mais d’une situation qui doit rester sous un contrôle attentif pour ne pas déraper. Les effets de la crise du porc en Chine se sont déjà faits sentir sur les marchés en Birmanie, le cours de cette viande étant nettement en hausse depuis plusieurs mois.
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