A partir du mois d’avril 2019, les travailleurs birmans pourront postuler à certaines catégories d’emplois au pays du Soleil Levant, s’est félicité directeur du ministère du Travail, de l'Immigration et de la Population, U Win Shein. Les négociations entre Naypyidaw et Kyoto ont abouti à l’ouverture du marché du travail nippon à d’éventuels travailleurs birmans dans 14 secteurs économiques, dont l’hôtellerie, le bâtiment, l’industrie de l’électricité, celle du nettoyage, l’automobile, le secteur naval, celui des aéroports et celui de l’assistance à domicile. Pour pouvoir postuler, il faudra pouvoir prouver une connaissance de la langue japonaise. Les candidats birmans seront en concurrence avec ceux d’autres pays de d’Aise, comme le Cambodge, le Népal, les Philippines ou la Mongolie parmi d’autres. Le Japon manque cruellement de main d’œuvre dans les secteurs économiques mentionnés et s’ouvrent donc aux travailleurs qualifiés venant d’autres nations. Il pourvoit aussi à des formations pour ceux qui le souhaitent et c’est ainsi que pour la première fois 3 jeunes birmanes vont bénéficier du programme de formation au métier d’infirmière offert par la Sakura Community Service dans le cadre d’un accord transnational. Cette formation durera 3 ans et se déroulera à Sapporo. Si elles obtiennent leur diplôme, les 3 étudiantes seront autorisées à rester travailler au Japon.
Le Japon s’ouvre aux travailleurs birmans
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