« Le vote est un droit de naissance. Le vote n'est pas seulement un droit, mais un devoir sacré. Cela fait partie de notre long pèlerinage vers la démocratie », affirme le cardinal Charles Maung Bo dans une lettre rendue public le 1er septembre. Celui qui est aussi archevêque de Yangon rappelle dans son texte que « la participation active des citoyens est essentielle dans toute démocratie ». Et dans ce cadre, le prélat demande au gouvernement birman d’accorder le droit de vote aux clercs et aux religieux, ce que la constitution du pays interdit pour l’instant.
Le cardinal Bo ajoute qu’il est aussi de sa responsabilité pastorale de guider les fidèles dans le choix des candidats qui travaillent pour la paix, de ceux veulent donner la parole aux sans-voix et de ceux enfin qui partagent les valeurs démocratiques. Ce qui amène l’archevêque de Yangon à énoncer un constat précis : « Le pouvoir vient du service. La Birmanie a eu assez de dirigeants forts. L'heure est aux dirigeants qui sont au service de la population ». Et le cardinal Bo d’appeler de ses vœux des dirigeants honnêtes, intègres, responsables, capables de sortir le pays de la pauvreté.
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