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L’Association Des Détaillants de Birmanie s’inquiète

L’Association Des Détaillants de Birmanie s’inquièteL’Association Des Détaillants de Birmanie s’inquiète
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 20 septembre 2018, mis à jour le 20 septembre 2018

U Myo Min Aung, le président adjoint des Communications et membre des Affaires pour l’Association des Détaillants de Birmanie a expliqué, lors d’un entretien avec le Myanmar Times, que la sphère économique birmane était sous pression. Au 1er janvier 2019, la Birmanie, ainsi que le Laos, le Vietnam et le Cambodge vont rejoindre officiellement la Communauté Economique de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean Economic Community – AEC). Le but de cette zone de libre échange est de créer un marché unique pour ses pays et de favoriser et d’harmoniser les moyens de productions et opportunités entre ses membres. A terme et en cas de succès, la zone des pays d’Asie du Sud-Est offrirait pour ses membres un espace dans lequel, citoyens, marchandises et capitaux pourraient aller où bon leur semble. U Myo Min Aung tire donc la sonnette d’alarme pour la Birmanie, notamment en prenant l’exemple des trois millions de petites épiceries réparties dans le pays qui "vont devoir faire face à des difficultés majeures si des chaînes comme 7-Eleven, par exemple, sont autorisées à entrer." U Aung Khin Myint, président de l’Association des Transports Transitaires Internationaux, prend quant à lui, l’exemple du transport de marchandises international : "Les grosses compagnies de transport opèrent déjà en Birmanie alors que les compagnies locales peinent simplement à recevoir des aides. Il est très dur pour ces compagnies de faire face à cette compétition. Il serait plus simple de fermer et de travailler pour ces compagnies internationales."   Et là semble être le cœur du problème pour ces hommes d’affaires birmans. Ce n’est pas tant l’ouverture du marché, qui peut leur être bénéfique, mais selon eux, cela ne peut l’être que si la Birmanie, par ses lois, ses mécanismes financiers et ses investissements aide les locaux à faire face à cette concurrence. Selon eux, tout reste à faire, et ce avant le 1er janvier 2019.

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Publié le 20 septembre 2018, mis à jour le 20 septembre 2018

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