Cela n’a pas été crié sur tous les toits mais la branche “assurance” du groupe Samsung, arrivée en Birmanie en novembre 2013, a abandonné le navire et fermé ses bureaux en août dernier. L’entreprise, qui est présente dans de nombreux pays de la région tels le Japon, la Chine, le Vietnam ou la Thaïlande, s’était installée afin de préparer au mieux l’ouverture du marché a laquelle elle s’attendait. D’ailleurs le ministre des Finances du gouvernement arrivé au pouvoir en 2016 avait promis que le secteur de l’assurance serait libéralisé au premier trimestre 2017. Mais rien n’en a été et les quelque 30 compagnies d’assurance, venue de 14 pays, attendent toujours de pouvoir lancer leurs produits, a part dans la zone économique spéciale de Thilawa. Plusieurs observateurs, tel les présidents des Chambre de commerce du Japon ou de la Corée du Sud, se sont déjà exprimés sur la question, estimant que “l’absence d’un marché libre de l’assurance est un très mauvais signe aux investisseurs et une limite forte pour l’économie en Birmanie dans son ensemble.”
Lassé d’attendre, Samsung Life Insurance a quitté la Birmanie
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